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La Maïs stigmate : bienfaits, botanique et utilisation

Le maïs stigmate, l’essentiel en 3 points :

-Réputé pour son action diurétique, ce qui signifie qu’il peut aider à augmenter la production d’urine et à favoriser l’élimination des toxines du corps

-En raison de son action diurétique, le stigmate de maïs peut également être utilisé comme un complément dans les programmes de perte de poids pour aider à éliminer l’excès d’eau et à réduire la rétention d’eau

-Le stigmate de maïs est parfois utilisé pour aider à traiter les infections des voies urinaires

Le maïs stigmate est un ingrédient particulièrement apprécié dans le domaine de la phytothérapie. En effet, cet élément spécifique du maïs a la particularité de contenir une importante quantité de principes actifs très intéressants.

Découvrir le maïs en tant que plante à part entière

Également appelé blé d’Inde, le maïs est une plante herbacée tropicale appartenant à la famille des Poacées. Cette plante monoïque et très robuste est originaire d’Amérique centrale. Elle est dotée d’une grande et unique tige, dont la longueur peut aller jusqu’à 3,5 m. Le diamètre de la tige peut facilement atteindre les 6 cm. Lignifiée, la tige est constituée de plusieurs entrenœuds séparés entre eux par des nœuds. Chacun de ces nœuds abrite une grande feuille. Long d’environ 1 m et large de 10 cm, la feuille du maïs est rubanée et alterne. Les fruits de la plante sont des caryopses en forme de reins. Collés les uns contre les autres, les graines affichent un coloris jaune ou violacé, selon les cas.

Le système racinaire du maïs comprend un très grand nombre de racines adventives. Ces dernières naissent sur les nœuds implantés à la base de la tige. Ces racines forment un système fasciculé complexe, poussant jusqu’à 1 m de profondeur. Le maïs est aujourd’hui devenu une plante courante. Il est cultivé dans le monde entier en tant que céréale sous des climats chauds ou tempérés. Ce type de céréale bénéficie d’une composition riche en amidon. Par ailleurs, le maïs est également très apprécié en tant que plante fougère. Les graines sont généralement semées au printemps et la floraison a lieu dès les mois de juillet et d’août. Il faut généralement attendre le début de la période automnale pour procéder à la récolte du maïs.

Le maïs est une plante peu exigeante. Elle peut pousser sur tous les types de sols, y compris ceux argileux. Un bon apport en eau et en nutriment est naturellement indispensable. Par ailleurs, pour une plante vigoureuse, il convient autant que possible de privilégier les sols riches et bien profonds.

 

Mais quelle partie du maïs constitue le stigmate ?

Le maïs porte sur un même et unique pied plusieurs fleurs de sexe différent. On retrouve les fleurs mâles ou panicules tout en haut de la tige de maïs. En revanche, les fleurs femelles sont localisées à l’aisselle des feuilles de la plante. Ces fleurs prennent la forme de gros épis allongés dotés de longs filaments. Long 15 à 20 cm, ces filaments constituent les stigmates des fleurs. Ils sont appelés stigmates, barbes ou cheveux de maïs. Extrêmement riche en composés actifs, le maïs stigmate contient du mucilage et des sels minéraux, dont du potassium. Cette partie de la plante renferme également des alcaloïdes, des flavonoïdes, des saponosides, ainsi qu’une essence aromatique. Ce sont ces actifs qui agissent de façon synergique pour favoriser le bien-être de l’organisme.

 

Comment utiliser la barbe de maïs pour profiter de ses bienfaits ? 

Le stigmate maïs est aujourd’hui proposé dans des formats très variés. Il est possible de le prendre sous la forme de gélules ou de comprimés. La barbe de maïs est également disponible sous la forme de préparation pour infusions et pour décoctions. Il est recommandé de respecter scrupuleusement la posologie de consommation du produit. Nous vous invitons à prendre le temps de lire les notices en ligne et les indications de consommation inscrites sur les emballages. Par ailleurs, nous vous encourageons à respecter la durée conseillée de la cure. Selon les cas, elle peut aller de quelques semaines seulement à plusieurs mois.

Si le stigmate du maïs est privilégié en phytothérapie, le céréale a depuis longtemps trouvé sa place en cuisine. D’ailleurs, il peut être utilisé sous de nombreuses formes. Soufflé, en grain, en farine ou sous la forme de sirop : le choix est varié. Selon les envies et les goûts, on le consomme à même l’épi ou accompagné d’un peu d’huile d’olive dans une salade. Vous pouvez également le rôtir en barbecue ou le manger sous la forme de tortillas ou de polenta. En outre, le maïs entre dans la composition de nombreuses recettes sucrées et salées. Avec cette céréale, les possibilités sont donc infinies. Tout est question de goût et de créativité.

Nos produits France-Herboristerie à base de Maïs :

100 grammes, 250 grammes, 1kg

Le Lapacho: usage, bienfaits et botanique

Le lapacho, l’essentiel en 2 points :

-Contient des flavonoïdes, dont des quercétines, des sels minéraux, des saponosides, ainsi que des coumarines

-Augmente la résistance physiologique de l’organisme en cas de conditions environnementales sévères

S’il y a un arbre dont la carrure et l’élégance impressionnent, c’est bien le lapacho. Originaire d’Amérique du Sud, ce colosse à grand feuillage appartient au genre Tabebuia et à la famille des Bignoniacées. Riche en principes actifs, l’arbre est largement utilisé en phytothérapie pour ses nombreux bienfaits.

Mieux connaître les caractéristiques botaniques et l’habitat du lapacho

Également appelé Pau d’Arco, le lapacho est un arbre vivace et non rustique extrêmement facile à reconnaître. Imposant, il peut pousser jusqu’à 40 mètres de hauteur et peut avoir une largeur impressionnante. Son tronc est vert, tandis que ses écorces affichent une couleur grisâtre. Complètement lisses, ces écorces ont toutefois tendance à se fissurer au fur et à mesure que l’arbre vieillit. Les feuilles du lapacho sont persistantes. Entières et parfois dentelées, elles attirent l’œil par leur couleur vert brillant.

Après la chute des feuilles, le lapacho laisse apparaître de grandes et nombreuses fleurs dont la forme rappelle celle d’une trompette. Elles sont caractérisées par une corolle tubulaire qui, selon les cas, va du rose au pourpre ou au rouge. Magnifiques, ces fleurs sont l’un des principaux éléments qui caractérisent l’arbre. Elles n’apparaissent que lorsque l’arbre a atteint sa taille adulte et exclusivement durant le printemps. Les fruits du lapacho se présentent sous la forme d’une capsule cylindrique lisse à 2 valves. Ces dernières abritent les graines ailées de l’arbre.

Contrairement à d’autres arbres utilisés dans le domaine de la phytothérapie, le lapacho n’est pas cultivé. Il est toutefois possible de le retrouver sous forme de bonsaï et sous serre, notamment en France. À l’état sauvage, cet arbre pousse dans les régions tropicales, notamment en Amazonie et au Brésil. Cet arbre pousse également le long des plateaux de la cordillère des Andes. Par ailleurs, le lapacho est extrêmement résistant. Dans les conditions idéales, il peut pousser à 4 000 mètres d’altitude.

 

Récolte, composition naturelle et utilisation du lapacho

En phytothérapie, on utilise uniquement l’écorce interne de l’arbre. Aussi appelée aubier, cette écorce a la particularité de pouvoir se récolter sans endommager l’arbre lui-même. Néanmoins, la récolte doit être faite selon un savoir-faire ancestral. Celui-ci prend en compte le moment de la journée, l’orientation du tronc par rapport au soleil et la hauteur des écorces à récolter. Le respect de ces critères garantit la qualité de l’extrait. Par ailleurs, la récolte de ces écorces se fait exclusivement par fragment.

Seules les écorces d’une seule partie de l’arbre sont ainsi extraites. Pour le respect de l’arbre et de sa croissance, il est conseillé de ne plus toucher pendant plusieurs mois ou années à la partie de l’arbre où la récolte a été faite. Si la phytothérapie a choisi d’utiliser uniquement l’aubier du lapacho, c’est parce que cet élément bénéficie d’une formule naturellement riche en principes actifs. Il contient des flavonoïdes, dont des quercétines, des sels minéraux, des saponosides, ainsi que des coumarines.

Ces actifs agissent de manière synergique pour augmenter considérablement la résistance physiologique de l’organisme en cas de conditions environnementales sévères. Pour une consommation facile au quotidien, les extraits d’écorce de lapacho sont disponibles dans différentes formes, tailles et dosages. Selon les besoins, il est possible de les consommer sous la forme de gélules, de comprimés et de poudres pour tisanes et décoctions. Le goût des écorces étant légèrement amer, il est recommandé d’ajouter une cuillère à café de miel ou de citron dans l’infusion. Ainsi, la boisson sera plus facile à avaler.

En outre, il existe différentes recettes de boissons saines et aromatisées à base d’extraits d’écorce de lapacho. Les possibilités sont infinies, car ces extraits ont l’avantage de pouvoir être mélangés facilement à d’autres ingrédients. C’est notamment le cas de la vanille, du gingembre, des baies de goji, ou encore de la cannelle. Quel que soit le format choisi, il est recommandé de toujours respecter les indications de consommation du produit.

Nous vous encourageons à être très attentif à la posologie, mais aussi à la durée de la cure. Cette dernière peut aller de quelques semaines à plusieurs mois selon les cas. Enfin, pour votre bien-être, veillez à toujours adopter une bonne alimentation et une hygiène de vie saine, pendant et même après la cure.

Les produits France Herboristerie à base de Lapacho

Nos tisanes de Lapacho, France-Herboristerie:

100 grammes, 250 grammes, 1kg

La Khella : botanique, bienfaits et utilisation en phytothérapie

Khella, l’essentiel en 3 points:

– Antispasmodique
– Corono-brocho-urétérodilitatrice
– Anticoagulante

Surnommé « herbe aux cure-dents », le khella ou noukha est une plante réputée depuis longtemps pour ses vertus thérapeutiques. S’il est surtout connu pour être efficace pour soulager l’asthme, il possède également d’autres atouts santé non négligeables. Gros plan sur cette plante aux multiples bienfaits.

Les caractéristiques botaniques du khella

Connu sous le nom scientifique « Ammi visnaga », le khella est une plante annuelle de la  famille des Apiacées. Il s’agit d’une plante rustique qui mesure en moyenne entre 20 et 80 cm, mais qui peut parfois atteindre 1 m de hauteur. Il se reconnaît à sa tige vigoureuse, glabre et élancée, ornée de feuilles en dents de scie. Le khella fleurit en été, plus précisément entre juillet et septembre et donne de petites fleurs blanches en forme d’ombelle. Les fleurs de cette plante dégagent une forte odeur qui attire bon nombre d’insectes auxiliaires et pollinisateurs. Elles présentent des pédoncules rigides que l’on utilisait parfois comme cure-dents, d’où le surnom de la plante. Après floraison, le khella donne des fruits akènes appelés méricarpes qui ont la particularité d’être minuscules et très amers.

Le khella apprécie les sols sablonneux et bien drainés. Il pousse spontanément dans les friches, les pâtures et les cultures argileuses. On le retrouve généralement en Afrique du Nord, en Amérique du Nord, en Australie, au Proche-Orient, ainsi que dans le bassin méditerranéen. En France, le khella pousse surtout dans le Sud, la Drôme, le Languedoc-Roussillon et dans l’Ouest, notamment en Charente-Maritime, en Gironde et dans les Landes.

 

Les multiples bienfaits du khella sur le corps humain

Se distinguant par ses petites fleurs blanches présentées en bouquets, le khella s’impose comme une plante ornementale de premier choix. Il est notamment très prisé pour sublimer les jardins d’inspiration naturelle et sauvage. Mais cette plante tient également une place très importante en phytothérapie et en aromathérapie. En effet, conditionné sous forme de tisane ou d’huile essentielle, le khella offre de nombreux effets bénéfiques pour notre organisme.

En phytothérapie, ce sont surtout les fruits de khella qui sont utilisés. Ces derniers assurent de nombreux bienfaits grâce à leur composition chimique. Entre autres, ils renferment des stérols, des flavonoïdes et des furanochromones, notamment de la khelline et de la visnadine. Autant de principes actifs qui leur confèrent des propriétés antispasmodiques, spasmolytiques et vasodilatateurs coronariens.

Sous forme d’huile essentielle, le khella est réputé pour être un puissant antiasthmatique et antibactérien. L’huile essentielle de khella est aussi efficace pour calmer les spasmes. Riche en esters, elle assure une action décontractante et empêche la libération de médiateurs excitateurs. Elle favorise ainsi une relaxation des muscles lisses de l’organisme, ce qui permet de prévenir et de combattre les spasmes. Elle peut également avoir un effet relaxant.  L’huile essentielle de khella se compose aussi de coumarines qui inhibent l’activité de certains facteurs de la coagulation sanguine. Elle peut aussi agir comme tonifiant circulatoire.

 

Comment bien utiliser le khella pour prendre soin au quotidien ?

Il est aujourd’hui possible de trouver de la tisane de fruit de khella, ainsi que de l’huile essentielle de khella dans vos commerces habituels. Mais pour vous assurer de l’origine de vos produits, privilégiez les achats auprès des commerces spécialisés tels que les herboristeries. Pour faire de la tisane de khella, il vous suffit de mettre 0,5 g de fruits de Khella dans une tasse d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 à 15 minutes et filtrez avant de boire. Cette tisane est peu efficace en cas de crise d’asthme, par contre elle peut être d’une grande aide pour un traitement de fond.

Si vous préférez l’huile essentielle, mélangez 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle à 9 gouttes d’huile végétale. Appliquez ensuite la préparation huileuse en massage sur le thorax et le plexus solaire en cas de crise d’asthme, de toux ou de bronchite. Il faut faire attention avec l’utilisation de l’huile essentielle de khella et surtout ne jamais l’ingérer du fait de sa toxicité. Elle ne doit pas non plus être inhalée en cas de crise d’asthme. Il faut également faire preuve de vigilance lors de son utilisation par voie cutanée, car elle est connue pour être photosensibilisante.

Dans tous les cas, elle est contre-indiquée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants en bas âge. Contenant certains composants allergènes, il convient de tester l’huile essentielle de khella avant de l’utiliser. Pour ce faire, mettez 2 gouttes au creux du coude pendant au moins 24 heures pour vous assurer qu’aucune réaction ne se produit. Il est important de toujours demander l’avis d’un professionnel avant l’utilisation.

Nos produits à base de Khella :

– Nos tisanes à base de Khella

100 grammes, 250 grammes, 1Kg

Le Thym de Provence: bienfaits et utilisation

Le thym de Provence, en 3 points essentiels:

-Contient des antioxydants naturels qui aident à vous protéger des radicaux libres et qui aident à protéger vos cellules et les tissus contre l’oxydation

-Permet de lutter contre les refroidissements

-Contribue au maintien d’une santé respiratoire normale

 

Si le thym de Provence est utilisé en cuisine, son utilisation en phytothérapie n’est pas très commune. Pourtant, cet ingrédient contribue au bien-être de notre organisme. À l’instar d’autres sous-arbrisseaux utilisés en phytothérapie, le thym de Provence contient beaucoup de principes actifs très intéressants.

Les caractéristiques botaniques du thym de Provence

Le thym de Provence est l’une des variétés de thym considérées comme les plus robustes. En effet, il résiste très bien au froid. Haut jusqu’à 30 cm, le thym de Provence est un sous-arbrisseau vivace, touffu et odorant qui appartient à la famille des Lamiacées. Ligneuses et quadrangulaires, ses tiges portent de petites feuilles sessiles et persistantes.

Ces feuilles ont une forme lancéolée et sont reconnaissables à leur couleur vert grisé. Le thym de Provence ou thym commun fleurit généralement entre les mois de juin et d’août, parfois jusqu’en octobre. Il se couvre alors de petites fleurs blanches ou rose mauve d’environ 4 à 6 mm regroupées en épis foliacés.

 

Tout ce qu’il faut savoir pour mieux cultiver le thym de Provence

Originaire du bassin méditerranéen, le thym de Provence séduit par son caractère facile à cultiver. Il s’adapte à tous les types de sols, mais a néanmoins une préférence pour les sols pauvres, légers et caillouteux. Ce sous-arbrisseau affectionne également les terrains bien drainés. Si vous optez pour une plantation en pleine terre, nous vous recommandons de l’installer dans un coin très ensoleillé.

Espacer les plants de 30 cm entre eux est nécessaire pour favoriser leur bon développement. Si vous privilégiez la plantation en pot, il est conseillé d’installer un lit de graviers ou de billes d’argile au fond du contenant. Cela facilite considérablement le drainage. Par ailleurs, il est toujours préférable de remplir le pot avec un mélange de terre de jardin et de terreau.

Le thym de Provence se cultive idéalement au printemps ou en automne. Vous pouvez procéder, soit par division de touffes, soit par bouturage. Une fois les plants cultivés, un arrosage régulier est recommandé, notamment durant la période estivale. Dans le cas d’une culture en pot, pensez toujours à jeter l’eau qui stagne dans la soucoupe : ce sous-arbrisseau ne supporte pas l’excès d’humidité. Une taille annuelle permet au thym de conserver un joli port trapu et arrondi.

 

Les bienfaits du thym de Provence sur l’organisme 

En phytothérapie, on utilise principalement les feuilles et les fleurs séchées du sous-arbrisseau. Ces parties aériennes du thym de Provence contiennent de nombreuses substances actives, dont du manganèse et du calcium. Elles renferment également des flavonoïdes, dont de l’apigénol et du lutéolol, ainsi qu’une bonne dose de vitamines C et K. On retrouve aussi du thymol, du géraniol, du linalol et du paracymène dans les parties aériennes du thym de Provence.

Tous ces principes actifs agissent de façon synergique pour vous soulager en cas de chatouillement dans la gorge et le pharynx. Ils ont en effet, un effet apaisant agréable sur les cordes vocales, le pharynx et la gorge.

Ils aident également à soulager les sensations de ballonnements et les flatulences. Les extraits de thym de Provence peuvent aussi être utilisés en cas de dérèglements intestinaux tels que la diarrhée. Aujourd’hui, le thym de Provence est commercialisé dans des formes variées pour en faciliter la consommation. Vous pouvez aisément les acheter sous la forme de sirop ou de gélules. Par ailleurs, les fleurs et les feuilles séchées permettent la préparation de tisanes et d’infusions. Quel que soit le format privilégié, nous vous invitons toujours à lire les notices avant de réaliser une cure. En outre, lorsque vous entamez une cure, veillez à bien respecter la durée conseillée.

Les feuilles du thym de Provence ont l’avantage de pouvoir être récoltées toute l’année. Pour les conserver, il suffit de les laver puis de les mettre à sécher. Le bouquet est ensuite suspendu tête en bas dans un endroit sec et frais. En cuisine, les feuilles de thym de Provence parfument agréablement tous les plats, surtout ceux mijotés et les sauces. Vous pouvez l’associer au Laurier, au Persil et au Romarin pour composer un joli bouquet garni. Le thym de Provence figure également parmi les ingrédients essentiels du mélange d’herbes appelé « herbes de Provence ».

Nos produits France-Herboristerie à base de Thym:

Tisanes de thym de provence : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Tisanes de thym bio : 20 sachets

Gélules de thym: 100 gélules, 200 gélules

Huiles essentielles de thym: 10ml, 30ml, 50ml

-Hydrolats de Thym: Hydrolat de Thym à Linalol 200ml, Hydrolat de Thym à Thujanol 200ml

Découvrez aussi les articles de blog suivants :

La Vergerette du Canada: propriétés et usage en phytothérapie

La vergerette du Canada, l’essentiel en 3 points:

-Favorise la mobilité et la santé des articulations

-Favorise l’élimination rénale de l’eau et de l’acide urique

-Peut aider à dégager les voies respiratoires en cas de congestion bronchique

 

La vergerette du Canada ou Érigéron est une vivace que l’on utilise couramment pour orner nos massifs. En effet, sa longue période de floraison en fait un excellent élément de décoration naturelle dans le jardin. En plus de son caractère ornemental, la vergerette du Canada est un ingrédient incontournable en phytothérapie et en cuisine.

Les caractéristiques permettant de mieux reconnaître la vergerette du Canada

Comme le pissenlit, la pâquerette ou les marguerites, la vergerette du Canada appartient à la famille des Astéracées. Haute jusqu’à 80 cm, la plante est dotée de nombreuses feuilles simples entières, allongées et pointues. Grossièrement dentées, ces feuilles se distinguent par leur taille régressive jusque dans la hampe florale.

Entre les mois de mai et de juillet, la vergerette du Canada se couvre de fleurs solitaires ou groupées en corymbes. En fonction de l’espèce, les fleurs peuvent être blanches, roses, bleues, pourpres, jaunes ou orange. Néanmoins, le disque à l’intérieur des capitules est toujours de couleur jaune. Visuellement, les fleurs de la vergerette du Canada ressemblent à celles des pâquerettes. C’est pour cette raison que la plante est aussi appelée pâquerette des murailles. À la fin de l’été, les fleurs laissent place à des fruits qui sont de simples akènes plumeux.

 

Les essentiels à savoir pour cultiver et bien entretenir la vergerette du Canada

Originaire du nord des États-Unis, la vergerette du Canada s’adapte bien à notre climat. Pour créer un joli couvre-sol, il est recommandé de cultiver les plants au printemps ou à l’automne. Prévoyez jusqu’à 9 pieds par mètres carrés et privilégiez les endroits bien ensoleillés, avec néanmoins un peu d’ombrage.

Pour favoriser le bon développement de la plante, nous vous recommandons d’utiliser un mélange de terreau et de sols de jardin. Les sols compacts et lourds sont à éviter, car ils ont tendance à maintenir l’humidité du sol. Même si la vergerette du Canada n’aime pas l’humidité, un arrosage régulier est conseillé après la mise en terre.

Cette simple opération aide le système racinaire à prendre place dans le sol. Par ailleurs, les fleurs fanées doivent systématiquement être supprimées pour induire une nouvelle floraison. Dès le début du printemps, il est bon de procéder à un rabattage de la touffe. Ce raccourcissement stimule le développement de la plante et favorise la prochaine floraison.

Les graines de la vergerette du Canada s’envolent très facilement. Si vous n’êtes pas attentif, la plante peut donc rapidement devenir envahissante. En outre, l’érigeron est une plante rustique. Elle supporte les températures allant jusqu’à -15°C.

 

Les bienfaits de la vergerette du Canada sur l’organisme

La vergerette du Canada contient de nombreuses substances actives, dont des résines et des flavonoïdes. Elle contient également de l’acide gallique, des minéraux et des tanins. Ces actifs agissent de façon synergique pour favoriser l’élimination rénale de l’eau et de l’acide urique. D’ailleurs, la vergette du Canada est traditionnellement utilisée pour favoriser le drainage de l’organisme.

Les tanins présents dans la plante lui confèrent aussi un pouvoir astringent sur les tissus. En effet, les tanins stimulent le processus de cicatrisation. Ils sont également efficaces pour soulager les troubles intestinaux et gynécologiques, dont les diarrhées.

Les extraits de la vergette du Canada sont proposés dans des formats très variés pour en faciliter la consommation. Selon les envies et le type de troubles à soulager, vous pouvez les prendre sous la forme de gélules ou de décoctions. Pour préparer une bonne tisane, il est conseillé d’utiliser 30 à 50 grammes de feuilles séchées pour 1 litre d’eau bouillante. On laisse infuser une dizaine de minutes au moins et c’est prêt. Quel que soit le format du complément alimentaire que vous privilégiez, nous vous encourageons toujours à respecter scrupuleusement les posologies.

Soyez particulièrement attentif aux dosages quotidiens, à la durée de la cure et aux autres recommandations fournies dans les notices. Par ailleurs, si vous avez des doutes ou si vous souhaitez profiter de conseils avisés, prenez directement contact avec un phytothérapeute.

En outre, la vergerette du Canada constitue un ingrédient de choix en cuisine. Caractérisées par un goût légèrement poivré, les tiges de la plante se consomment cuites à la vapeur, comme les asperges. Les feuilles en revanche sont mangées crues, dans un peu de vinaigrette.

Nos produits France-Herboristerie à base de Vergerette du Canada:

Tisane de Vergerette du Canada : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Le Lavandin: bienfaits et propriétés en phytothérapie

Le lavandin, en 3 points essentiels :

-Favorise la détente

-Aide à soulager les spasmes musculaires et les tensions, en favorisant la relaxation musculaire

-Ses propriétés répulsives en font un allié dans la lutte contre les mites et d’autres insectes nuisibles

 

Le lavandin est une plante aux multiples qualités. Parfumé, florifère, beau et robuste, il permet la production d’une huile essentielle particulièrement appréciée. Utilisée en phytothérapie, cette plante contient de nombreuses substances actives intéressantes.

Pour bien distinguer le lavandin super de la lavande fine

Le lavandin super est une variété hybride de lavande dont la durée de vie peut aller jusqu’à 10 ans. Il résulte du croisement entre la lavande aspic et la lavande vraie. Cet arbrisseau aromatique appartient à la famille des lamiacées, à l’instar des menthes et des sauges. Haut jusqu’à 120 cm, le lavandin possède un tronc court et lignifié. Il est doté de deux types de branches : celles feuillées et multiples, et celles plus épaisses, mais sans feuilles. Toutefois, ces branches sont toutes lignifiées.

Les feuilles du lavandin sont longues, étroites, aromatiques et affichent un joli coloris gris vert feutré. Apicales, les inflorescences du lavandin sont disposées sur de hautes tiges ramifiées portant plusieurs épis de petites fleurs. Ces dernières sont labiées, odorantes et ont l’avantage d’être nectarifères. Elles attirent les insectes butineurs tels que les bourdons, les abeilles, les syrphes, ainsi que les papillons. Bien qu’ils semblent identiques, les épis du lavandin et de la lavande fine sont bien différents. Ceux du lavandin sont plus gros et plus pointus. Ils ont une jolie couleur violette et sont portés par des tiges longues jusqu’à 80 cm. En revanche, les épis de la lavande vraie sont nettement plus petits. Leurs tiges dépassent rarement les 40 cm. En outre, les champs de lavandin sont reconnaissables à leur aspect très harmonieux.

 

Comment bien cultiver cette plante hybride ?

Contrairement à la lavande fine, le lavandin super est résistant et vigoureux. Il peut pousser à n’importe quelles altitudes et dans toutes les régions, y compris en bord de mer. Par ailleurs, cet arbrisseau a l’avantage d’être facile à cultiver. Il s’adapte à tous les types de sols, qu’ils soient pierreux, secs, sablonneux, salins ou pauvres. La seule condition indispensable pour un joli plant est une belle exposition au soleil, avec toutefois un peu d’ombrage. Beau et peu exigeant, le lavandin se cultive idéalement sur un talus, dans les massifs et en bordure de jardin.

Dans les régions avec un climat chaud et sec, il est conseillé de transplanter l’arbrisseau en septembre ou en octobre. Dans les régions avec un climat méridional, il est préférable d’attendre le printemps pour réaliser l’opération.En outre, il est recommandé de bouturer les lavandins dès qu’ils approchent les 10 ans d’âge. Cela permet de renouveler l’arbrisseau.La taille des tiges florales défleuries est une autre opération d’entretien indispensable.

 

Pourquoi consommer des extraits de lavande super ?

Les sommités fleuries sont les éléments du lavandin utilisés en phytothérapie. Elles servent également à la production de l’huile essentielle, dont la réputation n’est plus à faire. Si les sommités fleuries sont privilégiées, c’est parce qu’elles ont l’avantage d’être gorgées de substances actives. On y retrouve notamment des alcools monoterpéniques et des esters, dont une quantité non négligeable d’acétate de linalyle. Les sommités fleuries du lavandin super contiennent aussi des monoterpènes tels que du camphre et des limonènes.

Les sesquiterpènes, dont le béta-caryophyllène sont d’autres composés actifs que l’on trouve dans cette partie de l’arbrisseau. Tous ces principes actifs agissent de manière synergique pour soulager les infections ORL telles que la laryngite, la rhinopharyngite et la sinusite. L’huile essentielle de lavandin est aussi utilisée pour apaiser les contractures et les crampes. Elle est également utile dans les cas de migraine et de céphalée, de nervosité, d’irritabilité et de saute d’humeur. Insomnies et troubles du sommeil sont autant d’autres inconforts sur lesquels les actifs contenus dans le lavandin peuvent agir.

Aujourd’hui, il est possible de profiter des bienfaits de l’huile essentielle de lavandin de façons très différentes. En effet, vous pouvez utiliser cette huile essentielle en inhalation humide, sèche ou par diffusion. Par ailleurs, l’huile essentielle de lavandin peut être appliquée sur la peau. Pour une application cutanée, il est toujours recommandé de la diluer dans de l’huile végétale. Nous vous conseillons d’utiliser 4 gouttes d’huile végétale pour 1 goutte d’huile essentielle de lavandin.

Nos produits France-Herboristerie à base de Lavandin :

Huiles essentielles de lavandin: Flacon de 10ml, 30ml, 50ml

Tisane de Lavandin: 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Hydrolat de Lavandin: Bouteille de 200ml

Pour toute demande à propos de nos produits vous pouvez nous joindre au 0384763406 !

Le Quinquina: bienfaits et usage en phytothérapie

Le quinquina, l’essentiel en 3 points:

-Stimule les défenses immunitaires

-Stimule et améliore la digestion

-Stimule l’appétit en cas de perte d’appétit et aide à maintenir le confort digestif

 

Le quinquina est un arbuste de la famille des Rubiacées dont la réputation n’est plus à faire. Il est en effet largement utilisé par l’industrie pharmaceutique. Dans le domaine de la phytothérapie, le quinquina est aussi très plébiscité. Cela est notamment dû à sa composition naturellement riche en principes actifs, dont la quinine.

Pour mieux connaître les caractéristiques botaniques du quinquina

Il s’agit d’un arbuste, ou plutôt d’un petit arbre de 5 à 6 mètres de hauteur. Il est caractérisé par des feuilles entières opposées, coriaces et persistantes. Luisantes, ces feuilles affichent une forme plus ou moins ovale. Le quinquina figure parmi les arbustes appelés sempervirents. Cela signifie que contrairement aux plantes qui perdent leurs feuilles en hiver, le quinquina conserve ses feuilles toute l’année. C’est d’ailleurs l’une de ses caractéristiques principales.

Les fleurs du quinquina apparaissent dès le début de la période estivale. Elles poussent en grappe à l’extrémité des rameaux et se distinguent par leurs couleurs roses à pourpres selon les cas. Les fruits de cet arbuste se présentent sous la forme de petites capsules ellipsoïdes. Outre l’arbuste proprement dit, le nom quinquina désigne également son écorce. On parle également d’écorce brune du Pérou.

Le quinquina est un arbuste originaire d’Amérique du Sud, aux environs de l’Équateur. On le retrouve aujourd’hui largement, dans la cordillère des Andes où il peut pousser jusqu’à 3000 mètres, dans les forêts d’altitude.

 

Pour en apprendre plus sur l’utilisation du quinquina en phytothérapie

Le quinquina est aujourd’hui l’un des arbustes les plus connus dans le monde. Il tire sa popularité de son écorce, dont la composition est exceptionnellement riche en composés actifs. En effet, l’écorce de quinquina contient des alcaloïdes quinoléiques, dont la quinine et la quinidine, des alcaloïdes indoliques, telle la cinchonamine, ainsi que des composés phénoliques. Le quinquina renferme également des acides organiques dont l’acide quinique, des cinchonaïnes et des proanthocyanidols.

On y retrouve aussi des saponosides triterpéniques amers dont la quinovine, des anthraquinones, mais aussi, une essence aromatique. Ces composés sont présents dans tous les quinquinas. La teneur en substances actives est néanmoins plus importante chez les quinquinas rouges. C’est d’ailleurs cette espèce qui est privilégiée dans le domaine de la phytothérapie. Effectivement, ces différents actifs agissent de façon synergique pour favoriser le processus de digestion. En plus de contribuer au confort digestif, ces mêmes composés actifs sont capables de stimuler l’appétit.

Pour permettre aux consommateurs de profiter des bienfaits du quinquina, les fabricants proposent des extraits d’écorces en différents formats. Ils sont disponibles en gélules, en comprimés, mais aussi en poudres pour tisanes. En infusion par exemple, il est conseillé d’utiliser 20 g d’extraits d’écorce de quinquina rouge pour un litre d’eau. Il s’agit ensuite de porter le mélange à ébullition pendant 5 minutes. La boisson obtenue est à boire pendant les repas. Pour la rendre facile à avaler, il est vivement recommandé d’ajouter un peu de sucre ou de miel dans la tisane.

Que vous choisissiez de prendre des gélules et des comprimés ou que vous préférez boire de la tisane, respectez toujours la posologie des produits. Prenez le temps de lire attentivement les notices de consommation. Vous y trouverez toutes les informations dont vous aurez besoin pour la prise des compléments alimentaires. Par ailleurs, nous vous encourageons à prendre contact avec un phytothérapeute professionnel pour des conseils personnalisés. Tout au long de la cure et même après, le respect d’une bonne hygiène de vie et d’alimentation est toujours recommandé.

 

Pour découvrir les autres intérêts du quinquina

En plus de son utilisation dans le domaine de la phytothérapie, le quinquina est aussi utilisé dans la médecine. D’ailleurs, la quinine est encore aujourd’hui utilisée pour traiter des maladies telles que le paludisme, notamment en Afrique et dans les zones tropicales. En outre, la version molécule de synthèse de la quinine rentre dans la composition de médicaments classés comme essentiels par l’OMS  ou l’Organisation mondiale de la Santé. Ces médicaments ne sont accessibles que sur prescription médicale.

Enfin, le quinquina figure parmi les ingrédients clés de nombreuses boissons gazeuses. Les extraits de quinquina donnent à ces boissons, un goût amer et un caractère phosphorescent lorsqu’elles sont exposées à un rayonnement ultraviolet. Naturellement, la teneur en quinquina utilisée dans les boissons est soumise à une réglementation et un encadrement strict.

Quinquina

Nos produits France-Herboristerie à base de Quinquina:

-Tisanes de Quinquina: 100 grammes, 250 grammes, 1kg

-Gélules de Quinquina: 60 gélules

-Poudre de Quinquina: 250 grammes, 1kg

La Salicaire: botanique, propriétés en phytothérapie et usage

La salicaire, en 3 points essentiels :

-Renforce la résistance de l’organisme

-Aide à combattre les refroidissements

-Aide à réduire les épisodes de diarrhée

 

La salicaire est une plante ornementale bien connue. D’ailleurs, on la voit souvent habiller les zones humides des parcs et des jardins, publics ou privés. En plus de son caractère décoratif, la salicaire a bien d’autres intérêts. Elle est notamment utilisée dans le domaine de la phytothérapie.

À propos de la plante elle-même

La salicaire est une jolie plante vivace appartenant à la famille des Saxifragacées. Remarquable, elle forme une superbe touffe aux tiges ramifiées, épaisses et érigées. En fonction des variétés, la salicaire peut pousser jusqu’à 1,50 m de hauteur. Fixées directement aux tiges, les feuilles de la plante sont opposées et lancéolées. Elles sont d’un vert soutenu sur la face supérieure et plus pâle sur leur face inférieure.

La salicaire offre une belle floraison à la période estivale, entre les mois de juin et d’octobre. En effet, la plante laisse apparaître de longs épis rose magenta de 25 à 30 cm de long. Groupées en verticilles, ces fleurs sont nectarifères et mellifères. Elles sont très appréciées des papillons comme des abeilles. Les feuilles de la salicaire sont assez similaires à celles des saules. Elles sont lancéolées, duveteuses et longues d’environ 5 à 10 cm.

Les fruits de cette plante se présentent sous la forme de capsules ovoïdes. Ces dernières contiennent une grande quantité de graines, généralement dispersées par l’eau ou les oiseaux.

 

En savoir plus sur l’habitat et la culture de la salicaire

La salicaire est une plante originaire d’Asie et d’Europe qui aime particulièrement l’humidité. Elle pousse spontanément au bord des cours d’eau, dans les fossés et les zones marécageuses. Dans le jardin, la salicaire trouve sa place au bord d’une mare ou d’un ruisseau. Elle peut également se développer le long d’un canal d’arrosage ou sur d’autres emplacements humides ou inondables.

Pour des bouquets bien touffus, il est recommandé de cultiver la salicaire dans un endroit très ensoleillé, ou du moins, légèrement ombragé. Par ailleurs, la salicaire est une plante peu exigeante. En effet, elle s’adapte à tous les types de sols, à l’exception de ceux trop acides. Robuste et rustique, la plante a l’avantage de bien supporter les températures négatives, jusqu’à -15 °C. Elle affronte sans problème les hivers les plus rigoureux.

La salicaire a aussi l’avantage d’être facile à cultiver. Les semis peuvent se faire dès le mois d’avril entre 15 et 18 °C. Néanmoins, il est possible de diviser les touffes en mai ou de faire des boutures basales au printemps. De façon générale, la plantation se fait au printemps ou à l’automne. Pour un joli jardin, il est vivement recommandé d’espacer chaque pied d’environ 50 cm. En outre, la salicaire ne nécessite pas de gros travaux d’entretien.

Effectivement, la seule opération d’entretien nécessaire consiste en la taille des fleurs fanées. Cela permet de stimuler le renouvellement de la floraison. En hiver, il est également conseillé de nettoyer la plante en ôtant simplement les parties aériennes sèches.

 

Pour bien utiliser la salicaire et profiter au mieux de ses bienfaits

En phytothérapie, on utilise les parties aériennes, les sommités fleuries et le suc frais de la salicaire. Ces éléments de la plante regorgent de principes actifs dont des tanins, du mucilage et de la résine. Ils contiennent également des triptènes dont des acides oléanolique et ursolique, des anthocyanosides, ainsi que des glucosides et des flavones. Ces composés actifs variés agissent de manière synergique pour favoriser votre bien-être au quotidien.

En outre, la salicaire entre dans la catégorie des plantes comestibles. Il est possible de consommer les jeunes feuilles dont la saveur fruitée légèrement sucrée rappelle le goût des fruits secs. Par ailleurs, les fleurs de la salicaire sont largement utilisées comme colorants. Autrefois, les confiseurs se servaient du pouvoir colorant de ces fleurs pour donner une jolie couleur rouge aux bonbons. Pour faire ressortir le coloris, on recommande simplement de faire bouillir les épis floraux dans un peu d’eau.

Nos tisanes de Salicaire

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Formats : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Le Thé Noir: bienfaits et utilisation

Le Thé Noir, l’essentiel en 3 points:

-Le thé noir bénéficie d’une formule naturellement riche en caféine. Il contient également une bonne dose d’antioxydants

-À l’instar du thé vert, le thé noir bénéficie d’une formule naturellement riche en caféine

-Composé d’actifs agissent de manière synergique pour favoriser le confort et le bien-être de l’organisme

 

Le thé noir est assurément l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Son goût intense et son arôme envoûtant plaisent énormément. En plus de régaler les papilles, le thé noir aide à prendre soin de l’organisme. En effet, elle est l’une des boissons les plus plébiscitées dans le domaine de la phytothérapie.

Pour mieux comprendre l’origine du thé noir

Le thé noir désigne la boisson que l’on prépare à partir des feuilles séchées de camellia sinensis. Il s’agit d’un arbre d’environ 10 mètres de haut issu de la famille des Théacées. Remarquables, les feuilles font généralement 15 cm de long et 5 cm de large, chez les arbres les plus vigoureux. Alternes et coriaces, elles sont caractérisées par une face inférieure duveteuse et de marges finement dentées. Les feuilles du camellia sinensis sont vert clair et virent au vert foncé au fur et à mesure qu’elles prennent de l’âge.

Poussant en petit groupe ou en solitaire, les fleurs du camellia sinensis sont très parfumées. Elles sont caractérisées par 5 sépales et 5 pétales de couleur blanche ou jaune pâle. Les fruits du Camellia Sinensis prennent la forme de petites capsules vertes à brunes. Aplaties ou sphériques, ils renferment jusqu’à 4 petites graines. Ce sont ces graines qui sont pressées pour fabriquer l’huile de camellia sinensis. Originaire de Chine, le camellia sinensis est aujourd’hui largement cultivé dans les zones tropicales et subtropicales. On le retrouve notamment au Sri Lanka, à l’île Maurice et au Kenya.

L’arbre est également cultivé à des fins commerciales, depuis l’équateur jusqu’à la Cornouaille, au nord, sur le continent britannique. Outre l’environnement humide, le camellia sinensis exige un sol acide et une exposition ensoleillée ou mi-ombragée pour se développer parfaitement. Il ne supporte pas la sécheresse, mais peut néanmoins résister aux températures négatives, jusqu’à -8°C. Les plants de camellia sinensis se distinguent aujourd’hui pour leurs petites tailles, destinées à faciliter la cueillette des feuilles. Néanmoins, lorsqu’ils ne sont pas coupés ou taillés régulièrement, les plants de thé se transforment en de magnifiques arbres bien touffus.

 

Tout sur le processus de préparation des feuilles utiles à la fabrication du thé noir

Les feuilles du camellia sinensis sont cueillies puis mises à sécher. Elles sont ensuite roulées et fermentées. Pour ce faire, les feuilles sont simplement placées dans un milieu chaud et humide. Cela favorise le processus naturel de vieillissement des feuilles. Indispensable, la fermentation permet non seulement d’assombrir la couleur du feuillage, mais aussi de libérer les arômes. En effet, la boisson obtenue grâce à ces feuilles a une saveur plus onctueuse et terreuse. On distingue également des notes intenses de sous-bois.

Par ailleurs, même si elles semblent similaires, les feuilles du camellia sinensis peuvent avoir des saveurs différentes. Tout dépend du climat de la région dans laquelle les plantes sont cultivées. Les techniques utilisées lors de la récolte influencent également le goût du thé obtenu. Pour des saveurs intenses, les fabricants proposent par exemple le thé noir fumé. Après séchage, les feuilles de camellia sinensis sont immédiatement chauffées au bois de conifère. Cela apporte des notes boisées au thé. Par ailleurs, ce mode de préparation permet d’obtenir une boisson avec un goût proche de celui des champignons.

 

Profiter des bienfaits du thé noir au quotidien

À l’instar du thé vert, le thé noir bénéficie d’une formule naturellement riche en caféine. Il contient également une bonne dose d’antioxydants. Une fois ingérés, ces actifs agissent de manière synergique pour favoriser le confort et le bien-être de l’organisme. Pour profiter des actions bienfaisantes du thé noir, vous pouvez acheter les feuilles en emballage de 500 g à 1 kg auprès des boutiques spécialisées. Outre les versions nature, les feuilles de camellia sinensis sont aujourd’hui disponibles dans des versions parfumées.

Ainsi, il existe des feuilles pour thé noir parfumées avec des fleurs de jasmin par exemple, ou des fruits séchés tels que l’orange. Pour des arômes atypiques, il est aussi possible de jouer avec le thé noir en incorporant d’autres ingrédients dans la boisson. Selon vos goûts, vous pouvez notamment y ajouter du miel, du lait ou même une petite tranche de citron. Le thé noir peut aussi se consommer glacé. En outre, il est excellent associé à des fruits de saison comme des pêches ou des abricots.

Comme tous les produits proposés dans le cadre de la phytothérapie, le thé noir doit être consommé avec modération. Nous vous conseillons toujours de bien respecter la posologie de consommation et la durée recommandée de la cure. Au quotidien, nous vous encourageons également à manger coloré et à adopter une bonne hygiène de vie.

Les produits France Herboristerie

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Formats : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

La Valériane: bienfaits et usages en phytothérapie

La valériane, l’essentiel est 3 points:

-Favorise un meilleur sommeil

-Permet d’apaiser le système nerveux

-Contribue à la réduction du stress

La valériane est une plante qui a absolument tout pour plaire. On l’aime autant pour sa beauté que pour sa robustesse et son caractère facile d’entretien. En phytothérapie, la plante constitue également un ingrédient de choix. Riche en composés actifs, elle prend soin de notre organisme au quotidien.

Pour mieux reconnaître la valériane

Aussi appelée guérit-tout ou valériane des collines, la valériane est une plante d’environ 1,50 m appartenant à la famille des Caprifoliacées. Elle est caractérisée par de hautes tiges portant des feuilles caduques, opposées et finement découpées. Entre les périodes printanière et estivale, la valériane s’habille de petites fleurs blanches à rosées. Très odorantes, elles attirent particulièrement les abeilles et autres insectes.

L’odeur particulière de cette plante attire également les chats. C’est pourquoi la valériane est aussi surnommée herbe aux chats. La valériane fleurit généralement dès la première année. Néanmoins, la floraison est plus importante à partir de la deuxième année. Les fleurs de la plante poussent en corymbe au sommet d’une longue tige creuse et cannelée. Bien qu’elle compte plusieurs tiges, la valériane ne fleurit que d’une seule tige par plant.

Ce sont ces plants qui se reproduisent et se regroupent pour former de superbes et d’imposants massifs fleuris. S’ils ne sont pas taillés à temps, les plants peuvent rapidement devenir envahissants. Les racines de la valériane se présentent sous la forme de rhizome brun et épais. Comme toute la plante, elles dégagent une senteur peu attrayante. Par ailleurs, la valériane a l’avantage d’être facile à cultiver et à entretenir.

Pour favoriser son bon développement, il est recommandé de la cultiver sur un sol frais, bien drainé, avec un pH neutre à calcaire. La valériane se plaît particulièrement au soleil, dans les zones les plus septentrionales. Partout ailleurs, surtout dans les zones les plus méridionales, elle préfère les endroits légèrement ombragés. Pour obtenir de beaux massifs de fleurs tout l’été, il est conseillé de cultiver la valériane au début du printemps, aux mois de mars et d’avril.

La valériane est une plante dite rustique. Elle fait preuve d’une résistance hors du commun et supporte d’ailleurs parfaitement les températures négatives, allant jusqu’à -20 °C.

 

Pour profiter au mieux des bienfaits de la valériane 

La valériane bénéficie d’une composition naturellement riche en principes actifs. On y retrouve de l’acétate de bomyle, du bêta-caryophyllène et des valépotriates (iridoïdes). Elle contient également une teneur plus ou moins importante en terpénoïdes et en alcaloïdes. Ces composés actifs sont principalement localisés dans les racines et le rhizome de la plante. Ces différents éléments agissent de façon synergique pour favoriser aussi bien le bien-être mental que celui physique.

Les racines et rhizomes de la valériane sont le plus souvent consommés sous la forme d’extraits secs. Les gélules et les comprimés sont, en effet, plus faciles à avaler. Néanmoins, les fabricants proposent également de la poudre pour tisane. Pour une tasse de tisane, il est conseillé d’utiliser environ 3 g d’extraits de racines, soit une cuillère à café, dans 200 ml d’eau. Il s’agit simplement de porter l’eau à ébullition puis d’ajouter les extraits de valériane.

On recommande de laisser infuser le mélange pendant une dizaine de minutes pour optimiser l’extraction des substances actives. Idéalement, il est conseillé de boire de la tisane avant le coucher. Comme tous les produits proposés en phytothérapie, les compléments alimentaires à base de valériane sont à consommer avec modération. D’ailleurs, nous vous encourageons à respecter scrupuleusement la posologie des produits.

Pour optimiser l’effet des compléments alimentaires, veillez en outre à respecter la durée recommandée de la cure. Cette dernière peut durer quelques jours ou plusieurs mois selon les cas. En cas de doute ou pour de plus amples informations, il est toujours préférable de demander l’avis d’un phytothérapeute. Fiable, ce professionnel est le seul en mesure de vous donner des conseils avisés et personnalisés sur la consommation des produits.

Par ailleurs, quel que soit le format du complément alimentaire choisi pour la cure, il est préférable d’adopter une bonne hygiène de vie. Manger sain, varié et équilibré contribue également à votre bien-être. Outre son utilisation en phytothérapie, la valériane, notamment ses fleurs, permet de décorer joliment et d’égayer les plats. Les plus gourmands vont même jusqu’à associer l’amertume des fleurs de la plante aux goûts exquis du poisson ou des féculents tels que la semoule.

Nos produits France-Herboristerie à base de Valériane:

Tisane de Valériane: 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Gélules de Valériane: 100 gélules, 200 gélules

Gélules de Valériane bio : 200 gélules BIO

Comprimés de Valériane bio: 120 comprimés, 200 comprimés

Poudre de Valériane: 250 grammes, 1kg