La description botanique du Cassis :

Le Cassis est un arbuste pouvant atteindre 1,5m de haut, aux feuilles très odorantes de 3 à 5 lobes, alternes et pétiolées, découpées et doublement dentées.

L’arôme du cassis provient de petites glandes résineuses jaunes situées sous les feuilles.

Leur froissement libère une huile essentielle à l’odeur caractéristique, qui permet de distinguer le cassissier des autres arbustes du genre Ribes.

Ses fleurs en clochette (7-8mm) d’un blanc verdâtre à l’intérieur, rougeâtres à l’extérieur, au calice velu sont disposées en longues grappes pendantes à l’aisselle des feuilles. Elles fleurissent d’Avril à Mai. Ses fruits, des baies noires de 12-15mmn mûrissent en Juillet-Août.

Aussi connues sous le nom de groseilles noires, ces baies sont connues pour leurs goûts délicats et acidulés. Ces saveurs exquises font du cassis un ingrédient incontournable en cuisine. Il est largement utilisé pour la préparation de sirops, de liqueurs, de jus, de sorbets et de glaces. On peut également s’en servir pour la fabrication de confitures et de coulis.

En outre, avant de cueillir les baies, il est recommandé d’attendre qu’elles soient bien noires. Une fois qu’elles sont passées du vert au noir, il est bon d’attendre encore 2 semaines avant de les cueillir. Cela leur donne le temps de grossir et de se charger naturellement en sucre. D’ailleurs, il est préférable de les goûter pour vérifier qu’elles sont bien mûres.

Par ailleurs, le cassis a l’avantage d’être très riche en fibres. Digeste, il peut se consommer sous la forme de légumes dans une recette à base de volaille. Ferme et résistant, le cassis peut aisément se conserver pendant 3 semaines, sans qu’il perde ses qualités nutritionnelles et gustatives.

Quels sont les bienfaits des feuilles de Cassis sur l’organisme?

Si en cuisine, les fruits sont privilégiés, les feuilles et leur potentiel sont privilégiées en phytothérapie.

La récolte des feuilles a lieu au moment de la floraison de l’arbuste, c’est-à-dire au mois d’avril.

Les feuilles de Cassis séchées sont utiles pour:

-faciliter les fonctions d’éliminations de l’organisme: bénéficiant d’une formule naturellement riche en principes actifs, notamment en flavonoïdes, les feuilles de cassis stimulent le tractus urinaire et favorisent le drainage.

-contribuer aussi au bon fonctionnement des articulations et des muscles: selon l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) les propriétés anti-inflammatoires du Cassis ont été souligné dans de nombreuses études. Le cassis atténue les douleurs articulaires, les rhumatismes, l’arthrite, l’arthrose et la goutte.

-atténuer les allergies: le Cassis (Ribes nigrum) est le bourgeon anti-allergique par excellence. Ce dernier possède des vertus anti-histaminiques, cortison-like donc anti-inflammatoires des encombrements ORL. On évite la prise de bourgeon de Cassis après 16h car il stimule les surrénales et peut donc avoir un effet excitant qui peut gêner le sommeil.

Nos produits France-Herboristerie à base de Cassis:

Tisanes de Cassis: 100 grammes , 250 grammes, 1kg

Gélules: 100 gélules, 200 gélules

Comprimés: 120 comprimés, 200 comprimés

Gémmothérapie: 15ml

Tisane « Articulations » à base Cassis, Harpagophytum, Frêne…: 300 grammes

Origine et histoire du Séné

Également appelé Senna Alexandrina, le séné est une plante qui provient de la Somalie et du Yémen.

Il pousse à l’état sauvage dans de nombreux pays du monde, notamment en Afrique, en Inde et au Moyen-Orient. Appartenant à la famille des Fabacées, le séné se présente sous la forme d’un buisson étalé d’une hauteur allant jusqu’à 2 mètres.

Il est doté de tiges dressées blanchâtres, ligneuses, et ramifiées. Les feuilles du séné sont composées de 3 à 6 folioles. Elles sont petites, épaisses et ovales à lancéolées. Lorsqu’on les frotte, les feuilles dégagent une agréable odeur de cacahuètes. 

Entre les mois de juin et de septembre, le séné laisse apparaître de magnifiques fleurs, facilement reconnaissables à leur couleur jaune et leurs 5 pétales. Grandes d’environ 3 cm, ces fleurs poussent généralement en épis groupés. Ce sont ces fleurs qui donnent naissance aux fruits de la plante.

Les fruits se présentent sous la forme de gousses membraneuses, légèrement courbées et plates. Verdâtres à l’état frais, les fruits du séné deviennent bruns lorsqu’ils arrivent à maturité.

S’ouvrant en 2 valves, ces gousses comprennent de petites cloisons dans lesquelles sont nichées des graines de séné. Contrairement aux graines des autres arbustes, celles du séné ne sont pas comestibles. On en compte jusqu’à 10 petites graines par fruits.

De façon générale, le séné n’est pas une plante trop exigeante. Pour pousser, il a seulement besoin d’un sol bien drainé, ni trop riche, ni trop profond. Qu’il soit cultivé en pot ou en terre pleine, le séné se place idéalement dans un endroit ensoleillé. Toutefois, il est primordial que la plante soit bien à l’abri des vents froids.

Quels sont les bienfaits du séné en phytothérapie?

Dans le domaine de la phytothérapie, le séné est surtout recommandé en cas de transit intestinal lent.

En effet, les principes actifs contenus dans la plante agissent de façon synergique pour réguler le transit et favoriser l’élimination.

Ces composés actifs se trouvent principalement dans les gousses et les feuilles du séné.

Parmi ces ingrédients actifs, on distingue notamment les résines, les mucilages acides et les flavonoïdes. Ces feuilles et ces gousses sont les seuls éléments de la plante que l’on utilise en phytothérapie. Ils sont soigneusement récoltés puis mis à sécher avant d’être transformés en poudre.

Ces extraits de feuilles et de gousses de séné sont aujourd’hui présentés sous différents formats afin d’en faciliter la consommation. Selon les besoins et les envies, il est possible de les prendre sous forme de gélules ou de comprimés. Des tisanes de séné sont également proposées dans les boutiques spécialisées. Contrairement à d’autres tisanes, les tisanes de séné sont connues pour être plutôt amères. Pour les adoucir, on recommande d’y ajouter une petite cuillère à café de miel. Que vous optiez pour des gélules, des comprimés ou des tisanes, la consommation d’extraits de séné doit toujours se faire dans le cadre d’une cure. Cette dernière peut durer quelques jours ou plusieurs semaines.

Les dangers de l’utilisation du séné:

Certaines personnes ont tendance à utiliser le séné avec l’objectif d’une perte de poids, alors certes de part son action laxative le séné permet une perte de poids rapide cependant cette plante peut devenir très dangereuse dans le cadre d’une utilisation excessive!

Pourquoi? Car le séné peut :

1. créer une dépendance aux laxatifs
2. engendrer la déshydratation du corps
3. créer des troubles intestinaux comme une diarrhée chronique
4. engendre des déséquilibres électrolytiques

Le séné est donc une plante à utiliser occasionnellement et avec prudence.

Une utilisation excessive de feuilles de séné peut amener à perturber l’équilibre hydrique du corps humain, car elle augmente la fréquence des selles.

Une perte excessive d’eau et de sels minéraux peut engendre des crampes musculaires, de la fatigue et des irrégularités cardiaque.

Dans tous les cas, il est conseillé de respecter scrupuleusement les indications et les posologies de consommation données dans les fiches-produits. Par ailleurs, il est vivement recommandé de toujours demander l’avis d’un phytothérapeute professionnel pour profiter de ses conseils avisés. Il est aussi bon d’adopter une hygiène de vie saine tout au long de la cure. L’alimentation doit être aussi équilibrée et diversifiée que possible.

Pour un maximum de sécurité, il est préférable d’acheter exclusivement vos compléments alimentaires auprès d’un site de vente fiable, dédié à la phytothérapie. Ainsi, vous pouvez profiter d’avantages non négligeables, dont le paiement en ligne sécurisé et la livraison dans les délais les plus courts. Si vous le souhaitez, vous pouvez également bénéficier de conseils avisés des professionnels aguerris en phytothérapie. Les recommandations sont ainsi plus ciblées et plus adaptées à vos besoins.

Origine et description botanique du curcuma

Portant le nom scientifique « curcuma longa » ou « curcuma domestica », le curcuma est connu sous plusieurs appellations. À cause de sa couleur, il est notamment appelé gingembre jaune ou safran d’Inde. Si l’Inde en est le premier producteur au monde, le curcuma pousse dans de nombreux pays au climat chaud et humide de l’Asie du Sud. Il est aussi possible de la cultiver en intérieur dans les régions tempérées.

Le curcuma est une plante rhizomateuse et vivace de la famille des ZINGIBERACEAE qui est la famille botanique des gingembres. Il donne des fleurs stériles de couleur blanche ou jaune, mais certaines variétés ornementales donnent des fleurs plus colorées, roses ou violettes. Se terminant par un épi, la tige du curcuma peut atteindre jusqu’à un mètre de hauteur. Elle porte des feuilles larges, oblongues et lancéolées qui s’alternent sur deux rangs. Ne donnant ni fruit, ni fleur, le curcuma se propage par bouturage spontané de ses rhizomes noueux. De couleur jaune ou orange, les rhizomes du curcuma s’imposent comme la partie la plus prisée de cette plante.

Utilisations et bienfaits du curcuma sur notre organisme

Utilisé depuis des millénaires, le curcuma trouve aujourd’hui de nombreuses applications. Considéré comme un condiment sacré en Inde, il est largement utilisé comme épice en cuisine indienne et asiatique. Le curcuma est apprécié en cuisine pour sa saveur douce et chaude ainsi que son goût amer et piquant. Toutefois, il affiche aussi une valeur nutritive des plus intéressantes. Réputé pour sa couleur jaune orangé caractéristique, le curcuma est aussi utilisé comme colorant. Il peut notamment servir de colorant alimentaire, de teinture textile ou encore pour donner de la couleur à différents soins cosmétiques. Entre autres, le curcuma est utilisé pour donner une teinte dorée à certains produits de maquillage. Mélangé à de la chaux, il est utilisé comme composant principal du point rouge apposé sur le front des Hindous.

Le curcuma tient également une place importante dans la médecine traditionnelle indienne. Il est inscrit dans la pharmacopée française. On lui attribue de nombreuses vertus, dont des propriétés antianxyodantes et anti-inflammatoires. Le curcuma est principalement riche en curcuminoïdes.

Ses propriétés lui permettent de soulager efficacement  les douleurs des articulations et des os, ainsi que certaines lésions de la peau.

Le curcuma démontre également des bienfaits au niveau du système digestif. Il améliore la digestion, calme les spasmes intestinaux, réduit les nausées et soutient les fonctions biliaires. Le curcuma est d’ailleurs reconnu par la pharmacopée française comme cholérétique et cholagogue.

De bons conseils pour bien profiter des vertus du curcuma

Il est aujourd’hui possible d’utiliser le curcuma sous forme de poudre, de gélules ou de comprimés. Vous pouvez fabriquer votre propre poudre de curcuma en réduisant en poudre les rhizomes déshydratés de cette plante. Mais vous pouvez trouver de la poudre de curcuma prête à l’emploi dans de nombreux commerces spécialisés. Dans tous les cas, l’idéal reste de s’en procurer auprès des herboristeries et de privilégier les produits bio.

Vous pouvez consommer la poudre de curcuma comme épice en assaisonnement de vos plats. Vous pouvez également l’utiliser pour faire de la tisane ou une infusion. Vous pouvez alors la mélanger avec un peu de miel, du gingembre frais, des graines de fenugrec ou encore un peu de poivre noir. Selon le mal que vous souhaitez soulager, vous pouvez alors boire 2 à 3 tasses par jour après les repas. Il est aussi possible de mélanger un peu de poudre de curcuma avec de l’eau ou du miel pour apaiser une peau irritée.

Pour une meilleure assimilation, vous pouvez prendre les gélules et les comprimés de curcuma comme compléments alimentaires. Pour des résultats probants, faites une cure d’un mois et veillez à bien respecter la posologie recommandée pour éviter tout éventuel effet indésirable. Les professionnels de santé et les professionnels en phytothérapie déconseillent la cure de curcuma aux femmes enceintes, ainsi qu’aux personnes sujettes aux troubles hépatiques et biliaires. En cas de doute, il convient toujours de demander l’avis d’un professionnel.