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gentiane

Les bienfaits de la gentiane

Gentiane, l’essentiel en 3 points:

  1. Favorise la digestion et améliorer l’ensemble de la sphère digestive
  2. Soulage les troubles digestifs tels que les ballonnements et les flatulences
  3. Stimule l’appétit et l’activité salivaire

Connue pour son amertume, mais aussi pour ses belles fleurs, la gentiane fait partie des plantes médicinales les plus utilisées en France. Grâce aux principes actifs que cette plante contient, elle permet de soulager certains troubles digestifs.

tisane gentiane

Description botanique et origine de la gentiane

La gentiane ou gentiana est un genre de plantes de la famille des gentianacées. Il en existe actuellement plus de 300 espèces connues à travers le monde, sauf en Afrique centrale. Une vingtaine de variétés poussent en France, notamment dans les zones montagneuses. Plante vivace à fleurs, la gentiane se décline sous plusieurs formes selon son espèce. Elle donne généralement de belles fleurs d’un bleu intense ou violacé. Toutefois, 3 espèces présentent une corolle jaune. Ces dernières sont communément appelées gentianes jaunes et sont très prisées en phytothérapie. Il existe également une espèce de gentiane à fleurs rouges.

Malgré la grande diversité de gentianes, toutes partagent des caractéristiques communes. Elles affichent notamment un feuillage caduc avec des feuilles en rosette. Très belles, les fleurs sont en forme de trompette et paraissent parfois disproportionnées par rapport à la plante. Elles peuvent être solitaires ou disposées en grappe.

Les gentianes fleurissent surtout de l’été à l’automne. Les gentianes mesurent en moyenne environ 1 m, mais certaines peuvent atteindre 2 m de hauteur.  Ces plantes affichent une tige robuste, érigée et non ramifiée qui se fixe au sol grâce à des racines brunâtres pouvant atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur.

Les utilisations phytothérapiques de la gentiane

Très prisée comme plante ornementale pour la couleur vive et lumineuse de ses fleurs, la gentiane se retrouve dans de nombreux jardins. Beaucoup l’utilisent également pour sublimer leur terrasse et leur balcon. Mais cette plante à fleurs est aussi très appréciée des adeptes de la médecine douce. Inconnue dans la Haute Antiquité, la gentiane est vulgarisée comme plante médicinale en -180 av. J.-C. par le roi Gentius d’Illyrie. Elle tirerait d’ailleurs son nom de ce roi balkanique qui utilisait cette plante pour soigner ses blessures de guerre et celles de ses soldats.

Si de nombreuses espèces de gentiane possèdent des vertus thérapeutiques, la gentiane jaune ou gentiana lutéa est très appréciée dans la phytothérapie. Elle est notamment utilisée pour favoriser la digestion et améliorer l’ensemble de la sphère digestive. Elle est tout indiquée pour soulager les troubles digestifs tels que les ballonnements et les flatulences. Considérée comme tonique générale, la gentiane présente aussi des propriétés apéritives et stimule ainsi l’appétit et l’activité salivaire. On admet également à la gentiane des propriétés antioxydantes.

La gentiane jaune doit ses nombreuses vertus aux principes actifs qu’elle contient, dont les séricoïdes, les iridoïdes, les phytostérols et les acides-phénols. Cette plante comporte également  des oligosaccharides  et des alcaloïdes pyridiniques comme la gentianine.

Comment consommer ou utiliser la gentiane ?

Pour profiter pleinement des bienfaits de la gentiane, on utilise surtout les racines séchées de la gentiane. La cueillette de gentiane sauvage étant interdite en montagne, il est recommandé de s’en procurer auprès des commerces spécialisés tels que les herboristeries. Vous y trouverez la gentiane sous différentes formes de conditionnement : gélules, comprimés, extrait hydroalcoolique ou encore tisane. Découvrez la Tisane Gentiane jaune racine rs extra Gentiana lutea de France Herboristerie.

tisane gentiane

Dans tous les cas, il est conseillé de ne pas prendre plus de 8 g de racines de gentiane par jour. Pour de la tisane, infusez 1 à 2 g de racines séchées de gentiane dans une tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes. Si vous préférez utiliser l’extrait hydroalcoolique, il faut généralement diluer 25 gouttes dans de l’eau. Respectez toujours la posologie indiquée sur l’emballage du produit. Il en va de même si vous prenez des gélules ou des comprimés de gentiane. Un surdosage peut entraîner des vomissements ou de la diarrhée.

Selon vos besoins, vous pouvez prendre de la gentiane avant ou après les repas. Si vous avez des problèmes d’appétit par exemple, le mieux est de prendre la gentiane une demi-heure avant le repas. Pour traiter des troubles de la digestion, prenez plutôt de la gentiane après le repas. Pour un traitement efficace, faites une cure de 2 semaines.

La prise de gentiane jaune est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants en bas âge. Elle est aussi contre-indiquée aux personnes hypertendues et celles sujettes à des irritations de l’estomac, d’ulcère ou de reflux gastro-œsophagien.

 

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La Marronnier d’Inde: botanique, vertus et utilisation en phytothérapie

Le marronnier d’Inde, l’essentiel en 3 points:

-Permet de maintenir une bonne circulation veineuse dans les jambe

-Permet de soulager les hémorroïdes

-Contient des antioxydants qui peuvent protéger contre les radicaux libres, elle est utilsé pour protéger la peau contre des dommages oxydatifs induits par les UV

S’il y a un arbre dont la silhouette impressionne particulièrement, c’est bien le marronnier d’Inde. S’élançant jusqu’à 30 mètres de hauteur, ce gigantesque arbre habille notamment les jardins, les allées et les avenues. Outre son caractère ornemental, les éléments de cet arbre se présentent comme un ingrédient de choix dans le domaine de la phytothérapie.

marronnier d'Inde

Les caractéristiques botaniques permettant de reconnaître le marronnier d’Inde

Le marronnier d’Inde se distingue par son tronc droit et épais. Le tronc est recouvert d’une écorce brune à grisâtre. Complètement lisse dans un premier temps, l’écorce s’écaille, puis se détache du tronc au fur et à mesure que l’arbre gagne en maturité. Le tronc du marronnier d’Inde porte de nombreuses tiges qui forment un houppier touffu, ovoïde et pyramidal. À la fin de la période hivernale, l’arbre laisse apparaître de gros bourgeons luisants et très visqueux à cause d’une résine.

Ce sont ces bourgeons marron-rouge qui donnent naissance aux feuilles du marronnier d’Inde à l’arrivée du printemps. Très faciles à reconnaître, ces feuilles palmées se composent de 5 à 7 folioles dentelées. Longues d’une vingtaine de centimètres, les feuilles offrent un bel ombrage durant les beaux jours. Le feuillage du marronnier d’Inde est d’abord vert foncé, mais il vire au jaune ou au rose à l’arrivée de l’automne, voire même avant, en cas de période de sécheresse.

Le marronnier d’Inde fleurit généralement entre mai et juin. Très odorantes, les fleurs présentent des pétales blancs teintés de jaune ou de rouge. Elles se regroupent généralement en thyrses dressés de 20 à 30 cm de haut. Après fécondation, les fleurs forment des graines ovoïdes, globuleuses et brillantes. Grandes de 2 à 4 cm, elles se couvrent d’un tégument brun foncé, marqué d’un large hile de couleur claire.

Les graines, couramment appelées marrons, tombent au sol entre septembre et octobre. Elles se logent dans un fruit épineux monosperme d’environ 6 cm de diamètre et qui s’ouvre par 3 fentes.

À propos de l’habitat et des conditions de culture du marronnier d’Inde 

Originaire d’Asie Mineure, le marronnier d’Inde pousse spontanément dans les Balkans et dans le nord de la Grèce. On le retrouve également dans toute la partie nord de l’Inde. Le marronnier d’Inde est un arbre peu exigeant. Il s’adapte à tous les types de sols et aime les coins bien ensoleillés à légèrement ombragés.

Le marronnier d’Inde, appelé aussi faux châtaignier, bénéficie d’une durée de vie allant jusqu’à 200 ans. Le choix de son emplacement doit de ce fait être mûrement réfléchi. Il doit être suffisamment spacieux pour favoriser sa croissance normale. Par ailleurs, un sol profond est nécessaire pour le bon développement de son système racinaire. C’est un arbre robuste à la croissance rapide et régulière. Pour un arbre sain et en bonne santé, il vaut mieux éviter de le tailler durant sa jeunesse. La taille peut toutefois être indispensable lorsque le marronnier d’Inde atteint la force de l’âge afin de le fortifier.

Aujourd’hui, on retrouve généralement le marronnier d’Inde dans les jardins, les parcs et les places publiques. Le marronnier d’Inde orne également les bords d’allées et les routes des domaines publics.

Utilisation du marronnier d’Inde dans le domaine de la phytothérapie

En phytothérapie, différents éléments du marronnier d’Inde, dont l’écorce, les bourgeons et les graines sont exploités. Ces éléments bénéficient tous d’une formulation naturellement riche en composés actifs. Dans la graine, par exemple, on retrouve des saponosides triterpéniques, ainsi que plusieurs flavonoïdes tels que du quercétol et du kaempférol. L’écorce quant à elle, contient de l’æscine, des hétérosides coumariniques et de l’esculoside ou glucoside de l’esculétol.

La vitamine P, le polysaccharide et le stérol sont autant d’autres actifs disponibles dans l’écorce du marronnier d’Inde. Il renferme aussi des antioxydants pouvant protéger contre radicaux libres et aider en cas de carence en apport alimentaire. Les antioxydants préservent également la peau contre les effets nocifs du stress oxydatif. Celui-ci peut-être induit par une exposition aux rayons UV, à un environnement pollué ou à la consommation excessive d’alcool.

Riche en substances actives, le fruit du marronnier d’Inde contribue à la santé circulatoire. Les actifs contenus dans ce fruit agissent de façon synergique pour maintenir une bonne circulation veineuse dans les jambes. Une fois transformé, le marronnier d’Inde est aujourd’hui commercialisé dans des formats très variés pour en faciliter la consommation. Il est proposé sous la forme de gélules, de décoction, de teinture mère et même de gel. Quel que soit le format du produit, le respect des posologies, d’une alimentation et d’une hygiène de vie saine est toujours recommandé.

Nos produits France-Herboristerie à base de Marronnier d’Inde:

-Nos tisanes de Marronnier d’Inde:

100 grammes, 250 grammes, 1kg

-Extrait hydro-alcoolique de Marronnier d’Inde:

Extrait de 125ml

La Lavande: botanique, bienfaits et usage en phytothérapie

La lavande, l’essentiel en 3 points:

-Favorise la relaxation

-Améliore ou maintient une bonne qualité de sommeil

-Propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires

 

La lavande est l’un des sous-arbrisseaux les plus utilisés dans le domaine de la phytothérapie. Plante riche en principes actifs, la lavande constitue un allié de choix dans la lutte contre le stress du quotidien.

Les principales caractéristiques botaniques de la lavande 

Les tiges feuillées sont courtes, simples et quadrangulaires. Elles portent un feuillage touffu, dense et persistant. De couleur verte à grise argentée, ces feuilles sont entières, opposées et linéaires à lancéolées. En revanche, les tiges florales s’allongent jusqu’à 40 cm. Non ramifiée, une tige florale porte un unique épi terminal lâche qui constitue la fleur de la plante.

Les fleurs sont les principaux éléments permettant d’identifier facilement la lavande. Bleues, mauves ou violettes, elles possèdent 1 pistil et 4 étamines. Hermaphrodites et bilabiées, les fleurs de lavande ont l’avantage d’être très odorantes et nectarifères. Elles sont particulièrement appréciées par les insectes pollinisateurs. Ce sous-arbrisseau fleurit généralement entre les mois de juin à août.

Bien qu’il soit agréable, le parfum de la lavande déplaît aux moustiques : c’est un bon répulsif naturel. La lavande produit également des fruits qui sont des tétrakènes lisses à graines.

Les essentiels sur la provenance et la culture de la lavande

Originaire d’Inde et de l’Ouest méditerranéen, la lavande est aujourd’hui largement cultivée en Australie, en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. En France, on retrouve la lavande vraie à moyenne altitude, notamment en Haute Provence. Elle abonde également sur les coteaux calcaires des montagnes du midi, entre 400 et 1500 mètres d’altitude.

Par ailleurs, ce sous-arbrisseau ornemental a l’avantage d’être facile à cultiver. En effet, il supporte n’importe quel type de sol, mais préfère néanmoins les sols limoneux, argileux et calcaire. Pour une belle floraison, le sol doit idéalement avoir un pH neutre à très alcalin. La lavande doit être plantée dans un endroit très ensoleillé à mi-ombragé et doit être régulièrement arrosée.

La lavande est idéalement cultivée sur des talus secs, en massif, en rocaille, ou tout simplement en bordure. Bien qu’il soit rustique, la lavande ne bénéficie pas d’une longue durée de vie. C’est pourquoi, il est indispensable de renouveler le plant tous les 10 ans environ. Selon les cas, on peut procéder, soit par marcottage, soit par bouturage. Dans l’idéal, il est recommandé d’attendre le printemps pour planter la lavande. Il est conseillé d’espacer les plants de 40 à 60 cm pour favoriser le développement racinaire. Pour un joli rendu, notamment dans un massif, il est également conseillé de tailler régulièrement les plantes de façon à leur donner une forme arrondie.

Les bienfaits des extraits de lavande sur l’organisme

Seules les fleurs de lavande sont utilisées dans le domaine de la phytothérapie. Elles sont récoltées juste avant la fin de la période de floraison, puis mises à sécher. Si l’on privilégie les fleurs, c’est parce qu’elles sont particulièrement gorgées des éléments essentiels et des substances actives. Elles contiennent notamment des tanins, des flavonoïdes, des phytostérols et des triperpènes.

Les fleurs de lavande renferment aussi différents acides organiques, dont des acides caféiques et des acides rosmariniques. La combinaison de tous ces actifs permet à la lavande de favoriser la relaxation. En outre, ces composés actifs agissent de façon synergique pour maintenir la qualité du sommeil. Ils sont également d’une grande aide en cas de douleurs abdominales fonctionnelles.

Aujourd’hui, les exploitants proposent différents formats d’extraits de lavande afin que chacun puisse profiter des bienfaits de la lavande. Ainsi, on les retrouve facilement sous la forme de gélules, de teintures et de décoctions, d’essences et d’huiles essentielles. Les sites et magasins spécialisés commercialisent également des tisanes et des poudres micronisées de fleurs de lavande. Découvrez les tisanes à la lavande de France Herboristerie.

Toutefois, un complément alimentaire doit toujours être consommé dans le cadre d’une hygiène de vie saine. L’adoption d’une alimentation variée et équilibrée est aussi recommandée. Par ailleurs, nous rappelons aux consommateurs de toujours prendre le temps de lire les notices de consommation des produits. Nous vous encourageons à être attentifs aux posologies et aux durées recommandées des cures.

 

 

 

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L’Orange Amère: bienfaits et utilisation

L’oranger amer, en 3 points essentiels:

-Diminue la nervosité, l’irritabilité et maintiennent un bon équilibre nerveux

-Réduit la fébrilité et favoriser un sommeil de qualité

-Permet aussi de stimuler l’appétit

L’oranger amer bénéficie d’une belle renommée depuis très longtemps. Élément de décoration et ingrédient phare en parfumerie, cet agrume tient également une place de choix en phytothérapie.

À quels éléments reconnaît-on l’oranger amer ? 

L’oranger amer est un arbre à tronc ramifié qui, à l’état sauvage, peut pousser jusqu’à 8 mètres de haut. Les modes de culture actuelle et son exploitation le maintiennent toutefois à une hauteur maximum de 5 mètres. Cela lui donne une belle ramure ronde et pleine. Les branches de l’oranger amer sont légèrement épineuses lorsqu’elles sont jeunes. Ces épines deviennent plus longues au fur à mesure que l’arbre vieillit.

L’oranger amer est doté de feuilles entières, alternes, ovales, lisses et persistantes. Néanmoins, ces feuilles sont visuellement plus étroites par rapport à celles de l’orange douce. Porté par un pétiole ailé, le limbe est long de 10 cm et large de 5 cm environ. Aromatiques, les feuilles de l’oranger amer sont ponctuées de poches translucides et de couleur vert foncé très brillante.

Poussant à l’aisselle des feuilles, les inflorescences sont des fleurs solitaires ou groupées par 2 ou 3. Ces fleurs, dont le diamètre fait environ 4 cm, sont reconnaissables à leurs coloris blancs, un peu rosés. Elles produisent la célèbre huile essentielle de Néroli, dont l’agréable senteur séduit particulièrement dans le domaine de la parfumerie.

Le fruit de l’oranger amer est une baie globuleuse jaune à orange. Grand de 5 à 8 cm, il contient une pulpe verdâtre, généralement creuse. Il est acide et un tantinet amère. L’écorce du fruit est épaisse, son zeste est très aromatique et ses graines sont particulièrement nombreuses. Les baies de l’oranger amer arrivent à maturité entre les mois de novembre et de janvier. On en fait du sirop, de la confiture ou encore de la marmelade. Les zestes sont confits, puis recouverts de chocolat avant de servir de gourmandises pour les fêtes de fin d’année. L’essence extraite du zeste entre dans la composition de différentes célèbres liqueurs. En outre, l’oranger amer se fait également appeler bigaradier ou orange de Séville.

Comment bien cultiver cet arbre ornemental ? 

Originaire d’Inde, le bigaradier est aujourd’hui cultivé en pleine terre dans la plupart des régions chaudes et tempérées. Il est commun sur tout le pourtour méditerranéen et du côté de Biarritz. L’oranger amer est un arbre facile à cultiver, mais nécessite malgré tout un peu d’entretien. Ainsi, pour obtenir un bel arbre sain, il est toujours conseillé de le cultiver sur un sol bien drainé. Un arrosage et un apport régulier d’engrais sont également recommandés.

L’orange de Séville aime particulièrement être exposée en plein soleil. Dans les pays où les températures peuvent descendre au-delà de -4 °C, il est préférable de le cultiver en bac. Pour un plant en bonne santé, privilégiez les bacs de 50 à 60 cm et les mélanges de type terreau pour agrume. Dès la période automnale, il est conseillé de réduire la fréquence d’arrosage et d’éviter de tremper les racines dans l’eau. L’oranger amer est sans nul doute l’un des agrumes les plus résistants aux maladies. Par ailleurs, son système racinaire conséquent en fait un excellent porte-greffe naturel pour d’autres espèces.

Les bienfaits des extraits d’oranger amer ou bigaradier sur l’organisme 

La phytothérapie utilise différents éléments de l’arbre, dont les fleurs, les boutons floraux et les feuilles. Le péricarpe constitue également un ingrédient de choix dans la phytothérapie. Le péricarpe désigne la peau des fruits frais récoltés avant leur maturité. Ces différents éléments contiennent des substances actives, dont des flavonoïdes et des monoterpènes. Ce sont notamment des myrcènes et des limonènes.

Ces actifs agissent de façon synergique pour vous aider à vous détendre, surtout si vous menez un mode de vie assez stressant. Ils diminuent la nervosité, l’irritabilité et maintiennent un bon équilibre nerveux. Par ailleurs, les extraits d’oranger amer sont traditionnellement utilisés pour réduire la fébrilité et favoriser un sommeil de qualité. Ils permettent aussi de stimuler l’appétit.

Différents formats de produits permettent de profiter des bienfaits de l’oranger amer. En effet, le bigaradier est disponible sous forme de gélules, de tisanes et de décoctions. Dans tous les cas, il est toujours important de bien respecter la posologie. Nous vous encourageons aussi à respecter la durée de consommation des produits indiquée sur l’emballage de vos compléments alimentaires.

Nos produits France-Herboristerie à base d’Orange Amère:

-Nos tisanes à l’orange amère :

100 grammes, 250 grammes, 1kg

N’hésitez pas à nous joindre au 0384763406 pour plus d’informations !

 

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La Zédoaire: vertus, utilisation et origine

La zédoaire, l’essentiel en 3 points:

  • La zédoaire contient des composés bioactifs tels que la curcumine, qui ont des propriétés anti-inflammatoires. Il peut aider à réduire l’inflammation dans le corps.

  • Souvent utilisée pour favoriser la digestion et soulager les troubles gastro-intestinaux tels que les ballonnements, les flatulences et les nausées.

  • Propriétés antioxydantes qui aident à neutraliser les radicaux libres et à réduire les dommages oxydatifs dans le corps.

 

La zédoaire est une plante herbacée malheureusement peu connue, mais qui a pourtant tout pour plaire. À l’instar du gingembre, elle constitue un ingrédient de choix en phytothérapie et en cuisine.

À quelles caractéristiques reconnaît-on la zédoaire ? 

La zédoaire est dotée d’un rhizome charnu et blanchâtre long jusqu’à 60 cm. Impressionnant, ce rhizome forme des ramifications souterraines larges et parfois même plus grandes que la tige de la plante. Les feuilles de la zédoaire sont lancéolées, alternes et dressées. Remarquables, elles présentent une face supérieure verte et une face inférieure de couleur pourpre. Chez les sujets âgés, l’apparition de la hampe florale a lieu bien avant celle des feuilles.

Les fleurs de la zédoaire sont très grandes et se distinguent par une couleur blanche à violette. Elles peuvent pousser par 4 ou par 6. Chaque bractée dure environ trois semaines. Le fruit de la plante se présente sous la forme d’une capsule globuleuse. À l’instar du curcuma et du gingembre, la zédoaire appartient à la famille des zingibéracées. Néanmoins, un élément spécifique la différencie de ses congénères. En effet, une tache lie-de-vin macule toute la nervure centrale de la plante.

La zédoaire est originaire d’Inde et d’Indonésie, mais se cultive aujourd’hui dans tous les coins du globe. Elle pousse à l’état sauvage, notamment dans les pays tropicaux et subtropicaux. Pour se développer parfaitement, la zédoaire a néanmoins quelques exigences : elle a besoin d’un terreau riche avec un pH acide et bien irrigué. Par ailleurs, il est recommandé d’installer la plante dans une zone lumineuse, légèrement ombragée.

Comment utiliser la zédoaire en phytothérapie ? 

En phytothérapie, on utilise principalement les rhizomes de la plante. Ils sont déterrés dès le début du printemps pour bien distinguer les rhizomes de qualité de ceux qui sont vides et pourris. Les rhizomes récoltés sont lavés et soigneusement coupés avant d’être mis à sécher. Les séchoirs sont toutefois bien aérés pour optimiser le séchage.

Si en phytothérapie on choisit d’utiliser les rhizomes, c’est parce que cette partie de la plante regorge de principes actifs. On y retrouve des mucilages, de la résine, du camphre, du pinène, ainsi que des alcools sesquiterpènes. Parmi ces alcools, on distingue notamment l’indole et le diterpène. Les rhizomes de la zédoaire permettent également d’obtenir des huiles essentielles avec quelques composés amers. Ce sont d’ailleurs ces composés qui donnent à la zédoaire son goût particulier.

Cette combinaison unique d’ingrédients actifs permet à la zédoaire de soulager efficacement les troubles digestifs, dont les indigestions, les sensations de ballonnement et les coliques. En phytothérapie, on utilise également les extraits de la zédoaire pour ses propriétés toniques, sudorifiques et diurétiques.

Les rhizomes de la zédoaire sont aujourd’hui proposés dans des formats très variés. Vous pouvez aisément les trouver sous la forme d’huiles essentielles et de gélules. Des extraits de rhizomes râpés permettent aussi la préparation de teintures mères, de tisanes ou de décoctions. Quel que soit le format privilégié, il est recommandé de respecter scrupuleusement la posologie de consommation du produit.

Nous vous invitons à prendre le temps de lire les notices en ligne et les indications de consommation inscrites sur les emballages. Par ailleurs, nous vous encourageons à respecter la durée conseillée de la cure. Selon les cas, elle peut aller de quelques semaines seulement à plusieurs mois. En cas de doute ou pour de plus amples informations, il est toujours préférable de demander l’avis d’un phytothérapeute. Fiable, ce professionnel est le seul en mesure de vous donner des conseils avisés et personnalisés sur la consommation des compléments alimentaires. En outre, pour votre santé, pensez à adopter une hygiène de vie saine et à manger de façon équilibrée et variée.

Relever la saveur des plats avec les rhizomes de la zédoaire

Outre son utilisation courante dans le domaine de la phytothérapie, la zédoaire a également toute sa place dans la cuisine. Son arôme est d’ailleurs similaire à celui de la mangue et son goût est identique à celui du gingembre.

Toutefois, le rhizome de la zédoaire est caractérisé par un arrière-goût assez amer. Moulue, la zédoaire sert de condiment et s’utilise comme le gingembre.

Elle relève les mets et accompagne agréablement les plats d’agneau et de poulet, ainsi que les potages. La zédoaire intègre aussi les recettes de sablés et de pain d’épices. Dans certains pays, on consomme même les jeunes pousses de cette plante comme du légume.

Notre tisane de Zédoaire

100 grammes, 250 grammes

Le Radis Noir: bienfaits, utilisation et botanique

Le radis noir, l’essentiel en 3 points:

-Le radis noir est réputé pour favoriser la digestion en stimulant la sécrétion de bile par le foie

-Aider à détoxifier le foie en favorisant l’élimination des toxines et des déchets du corps

-Une bonne teneur en vitamine C, et renferme également une quantité non négligeable de fibres et de sels minéraux, dont de l’iode, du fer et du soufre

Le radis noirest un légume racine que l’on connaît bien pour son croquant, son goût et sa facilité de culture. Mais le radis est bien plus qu’une plante potagère. Bénéficiant d’une formule naturellement riche en actifs, il constitue en effet un ingrédient incontournable en phytothérapie.

Apprendre à bien connaître le radis

Il s’agit d’une plante de type bisannuelle qui appartient à la famille des Brassicacées. Elle est dotée de tiges creuse et dressée, mesurant généralement entre 30 cm et 2 mètres. La hauteur de la plante varie considérablement selon qu’il s’agisse de radis rouge, noir ou blanc. Les feuilles du radis sont caractérisées par une face inférieure lyrée et une face supérieure lancéolée. Cette dernière est également dentée et incisée.

Délicatement disposées en grappe, les fleurs de cette plante potagère sont blanches ou violacées. Lisses et épaisses, ces fleurs sont étalées, dressées, oblongues et lancéolées. Le radis est surtout reconnaissable à sa racine renflée charnue. Largement consommée en légume, elle est rose, blanche ou noire selon les variétés. De même, la taille et le goût de la racine comestible changent légèrement selon sa couleur. Néanmoins, culinairement parlant, les caractères croquants et savoureux sont communs à tous les radis.

À propos de la culture et de la récolte de cette plante légume 

Le radis est aujourd’hui largement cultivé dans les jardins. Il apprécie les sols ordinaires à légers et aime les endroits ensoleillés, légèrement ombragés. La période de la semence diffère selon les variétés. Le radis rouge, par exemple, peut être semé toute l’année. Les racines sont récoltées dès la 3e ou la 4e semaine après le semis. Le radis noir est semé entre les mois de juin et de juillet. On procède à sa récolte de la mi-septembre à la mi-novembre.

Aussi appelé radis japonais ou daïkon, le radis blanc est une autre variété que l’on apprécie de plus en plus en France. Il est semé entre les mois de juillet et de septembre. Le radis se cultive en pot ou en pleine terre. Dans un cas comme dans l’autre, la méthode de culture reste la même. Il suffit de disposer les graines puis de les couvrir d’un peu de terre ou de terreau. Pour de beaux radis, il est bon de les arroser régulièrement.

Bien utiliser le radis en phytothérapie et en cuisine

Seules les racines du radis sont exploitées en phytothérapie. Extrêmement riches en principes actifs, ces racines contiennent beaucoup d’eau et une bonne teneur en vitamine C. Elles renferment également une quantité non négligeable de fibres et de sels minéraux, dont de l’iode, du fer et du soufre. Ces composés actifs agissent de façon synergique pour favoriser bien-être et confort au quotidien.

Pour permettre à tous et à chacun de profiter des bienfaits de ce légume, les racines de radis sont proposées dans différents formats. Elles sont commercialisées sous la forme de gélules, d’ampoules, ainsi que de préparations en poudre pour tisane. Quel que soit le format de complément alimentaire que vous choisissez de prendre, nous vous invitons à toujours consulter les notices de consommation. Elles vous indiquent les posologies et la durée idéale de la cure.

Par ailleurs, pour votre bien-être, veillez toujours à adopter une hygiène de vie saine avec de l’alimentation variée. Outre les compléments alimentaires, le radis peut aussi avoir sa place dans vos recettes. Très odorant, le radis se consomme toute l’année et à n’importe quel moment de la journée. Cru, il se mange en hors-d’œuvre ou en salade. Les petits radis roses se consomment aussi à la croque-au-sel.

Pour éviter les pertes d’éléments nutritifs, il est conseillé de ne pas éplucher les petits radis roses. Il suffit d’ôter la racine et de couper les fanes à 1 ou 2 cm. Pour varier les plaisirs, on n’hésite pas à faire cuire le radis. On recommande de le faire revenir à la poêle, dans un peu de beurre ou d’huile d’olive. On le sert ensuite en guise de garniture à un plat de viande ou de poisson. Pour éviter le gaspillage, nous vous encourageons à essayer notamment le potage de fanes de radis. Enfin, pour surprendre les papilles de vos convives, n’hésitez pas à leur préparer un soufflé ou même un flan de radis sauce persil.

Nos produits France-Herboristerie à base de Radis Noir:

-Nos tisanes au radis noir : 100 grammes, 250 grammes

-Nos gélules de radis noir : 100 gélules, 200 gélules

-Nos ampoules de radi noir : 20 ampoules

palier

Le Paliure: bienfaits, utilisation et posologie

Le Paliure, l’essentiel en 3 points:

-Aide à maitriser un bon taux de Cholestérol

-Traditionnellement utilisé pour traiter les troubles digestifs tels que les maux d’estomac, les coliques et les troubles intestinaux

-Effet bénéfique sur la glycémie en aidant à réguler le taux de sucre dans le sang

Également connu sous le nom d’Épine du Christ, le paliure est un arbuste au port très particulier et donc, facile à reconnaître. En plus de sa silhouette atypique, le paliure possède une formule naturelle riche en actifs qui le rend indispensable et très apprécié en phytothérapie.

Découvrez les produits France Herboristerie à base de paliure

Tisane paliure : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

tisane paliure

La tisane de paliure est réputée pour ses effets bénéfiques sur la digestion. Elle peut aider à calmer les douleurs abdominales et à favoriser la digestion après un repas copieux. Elle est également connue pour aider à réduire les ballonnements et les gaz intestinaux.

Quelles caractéristiques botaniques rendent le paliure si particulier ? 

L’épine du Christ est un arbuste buissonnant, haut d’environ 3 mètres, appartenant à la famille des Rhamnacées. Facile à identifier, le paliure se reconnaît à ses nombreux rameaux qui poussent en zigzag. Les feuilles de cet arbuste poussent de manière alterne sur les rameaux. Petites, caduques et ovoïdes, elles présentent des bords lisses et des nervures peu marquées. À la base de chaque feuille se trouvent deux épines en forme de crochet. L’une est toujours droite et longue tandis que l’autre, plus courte, est toujours courbée vers l’intérieur.

Entre les mois de juin et de juillet, le paliure laisse apparaître de magnifiques minuscules fleurs jaune verdâtre. Elles sont dotées de 5 sépales et de 5 pétales qui leur confèrent une forme d’étoile. Bien qu’elles soient colorées, les fleurs de l’arbuste restent assez difficiles à observer. Les fruits du paliure sont des akènes à la forme de chapeau ou de soucoupe volante. Ils affichent des bords ondulés et sont chacun recouverts d’une aile membraneuse à plis rayonnants. De couleur rouge brun, les fruits de l’épine du Christ persistent sur l’arbre, même après la chute des feuilles en hiver.

Concernant la récolte, elle a généralement lieu dès le mois d’août, juste avant que les fruits n’arrivent à maturité et deviennent brun-gris. Une fois récoltés, ces fruits sont mis à sécher puis conservés dans un endroit sec et aéré.

Où trouver le paliure et comment le cultiver ? 

Cet arbuste est très présent dans les lieux secs et arides de la région méditerranéenne. On le retrouve notamment en Italie, dans l’est de l’Espagne, en Grèce, dans les Balkans ou encore en Turquie. Le paliure pousse aussi dans le Caucase, en Géorgie et en Arménie. Par ailleurs, le paliure est présent dans toute la partie sud de la France, dont les régions Provence-Alpes-Côte-D’azur et Languedoc-Roussillon. On retrouve également une bonne concentration de cet arbuste dans le Var, l’Hérault, le Gard, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône.

Quelques spécimens ont été aperçus près des grandes villes, dans les parcs et les jardins publics. Pour un bel arbuste sain, il faut non seulement du soleil, mais aussi un sol compact, sec et pauvre. D’ailleurs, les coteaux secs, les garrigues, les bords de chemin et les décombres lui sont favorables.

À propos de l’utilisation du paliure ou de l’épine du Christ en phytothérapie 

Ce sont essentiellement les fruits séchés du paliure qui sont utilisés en phytothérapie. Ces fruits ont l’avantage d’être gorgés de principes actifs, dont des flavonoïdes tels que les rutosides et les isovitexines. Ces actifs agissent de façon synergique pour favoriser le confort et le bien-être de l’organisme au quotidien. Pour profiter des bienfaits de ces fruits séchés, on recommande généralement de les consommer en tisane ou en décoction.

Pour préparer une bonne tisane à base de fruits séchés de paliure, faites d’abord bouillir de l’eau. De façon générale, une tasse d’eau bouillante correspond à 1 cuillère à soupe de fruits secs. On laisse infuser 5 minutes environ et c’est prêt. Au quotidien, 2 à 3 tasses de tisane suffisent amplement. Pour préparer une décoction, il est conseillé de faire bouillir 15 g de fruits séchés dans un litre d’eau. Laissez bouillir pendant 4 à 5 minutes, puis laissez infuser pendant 15 minutes.

Les 3 tasses de décoction recommandées par jour sont à consommer entre les repas. Par ailleurs, il est préférable d’adopter une hygiène de vie saine durant la cure. Manger varié et équilibré favorise également votre santé et votre bien-être au quotidien. En outre, il est toujours conseillé de demander l’avis d’un professionnel en phytothérapie avant d’entamer une cure. Il est le seul en mesure de vous conseiller notamment sur la plante à utiliser et le format à privilégier. Il vous donne également ses recommandations sur la posologie et la durée idéale de la cure. Cette dernière peut en effet aller de quelques semaines à plusieurs mois.

L’Olivier: quels sont ses bienfaits et son utilisation en phytothérapie?

L’olivier, en 3 points essentiels :

  • Contribue au maintien de l’équilibre de la tension vasculaire
  • Les feuilles d’olivier pourraient aider à réguler la glycémie
  • Les feuilles d’olivier sont traditionnellement connues pour aider la circulation du sang et la tension vasculaire

L’olivier est un arbre emblématique du bassin méditerranéen. Beau, imposant et qualifié d’immortel, il est l’un des arbres ornementaux les plus appréciés en France. Outre son allure caractéristique, cet arbre bénéficie d’une formulation riche en actifs qui le rend incontournable dans le domaine de la phytothérapie.

Chez France Herboristerie, vous trouverez une sélection de produits à base d’olivier dans notre catégorie dédiée, idéale pour soutenir naturellement votre bien-être au quotidien. Pour aller plus loin, explorez aussi notre large gamme de compléments alimentaires, conçus pour répondre aux besoins de toute la famille.

Quelles sont les caractéristiques botaniques de l’olivier ? 

À l’instar du frêne, des jasmins, des troènes et même des lilas, l’olivier appartient à la famille des oléacées. Il est doté d’un imposant tronc dur, dense et noueux dont la hauteur peut aisément atteindre les 20 m. Ledit tronc est entièrement recouvert d’une écorce crevassée à la couleur brune. Les feuilles de l’olivier sont opposées et de forme allongée. Vert foncé et luisantes sur la face supérieure, elles sont de couleur vert clair et argentées sur leur face inférieure. Cette partie du feuillage est également ornée de nervures médianes saillantes.

Persistantes, les feuilles de l’arbre vivent en moyenne 3 ans, puis elles jaunissent et tombent naturellement au cours de la période estivale. Par ailleurs, les feuilles de l’olivier ont une particularité : en cas de sécheresse, elles réduisent systématiquement les pertes d’eau par évapotranspiration en réduisant le processus de photosynthèse. Les feuilles minimisent également les échanges gazeux en fermant les stomates. Ce processus naturel de protection permet à l’arbre de survivre longtemps sans eau.

Portées en grappe sur les branches, les fleurs d’olivier éclosent par centaines entre avril et juin. Petites, elles habillent l’arbre par leurs couleurs blanches immaculées. Les fruits de l’olivier sont des drupes. Ces derniers arrivent généralement à maturité entre octobre et janvier. À l’instar du figuier, qui est un autre arbre typique de la région méditerranéenne, l’olivier ne meurt jamais sans laisser d’héritiers. En effet, un arbre malade, vieux ou coupé est toujours remplacé par un autre individu présentant exactement le même génotype. L’olivier est un arbre à croissance lente : bénéficiant d’une longévité hors du commun, il peut vivre plus de 3 000 ans.

À propos de la culture des oliviers et de la récolte des fruits 

Pour un arbre sain et en forme, il est conseillé de planter l’olivier dans un sol pauvre, rocailleux ou bien drainé. On le place idéalement dans un endroit très ensoleillé et à l’abri du vent. De façon générale, l’olivier ne donne pas de fruit avant sa troisième année. Par ailleurs, aucune opération de taille n’est nécessaire pour faire fructifier l’arbre. La maturité des fruits survient généralement entre la fin du mois d’août et le mois de février. La période peut toutefois changer en fonction de critères tels que les variétés de l’olivier cultivé et des régions.

Pareillement, la couleur des olives varie selon la période à laquelle elles sont récoltées. Elles sont vertes lorsqu’elles sont cueillies prématurément et noires lorsque la récolte est tardive. La technique de récolte utilisée va essentiellement dépendre de ce à quoi les fruits sont destinés. Les olives de table sont récoltées à la main tandis que les olives destinées à la fabrication de l’huile sont récoltées à l’aide de râteaux.

Les bienfaits de l’Olivier pour la santé

Ses feuilles renferment de nombreux composés actifs qui suscitent l’intérêt croissant de la phytothérapie moderne. Grâce à leur richesse en antioxydants, en oleuropéine et en flavonoïdes, elles offrent une palette de bienfaits naturels pour l’organisme.

 

Les bienfaits cardiovasculaires

L’un des bienfaits les plus reconnus de l’olivier concerne le système cardiovasculaire. Les extraits de feuilles d’olivier contribuent à maintenir une tension artérielle normale et favorisent une bonne circulation sanguine. Ils aident également à réduire l’oxydation du cholestérol LDL, un facteur de risque dans les maladies cardiovasculaires.

 

L’olivier et la régulation du métabolisme

Les feuilles d’olivier pourraient participer à l’équilibre de la glycémie, notamment en ralentissant l’absorption du glucose. Ce soutien métabolique en fait un allié intéressant pour les personnes concernées par le diabète de type 2 ou en prévention de déséquilibres glycémiques.

 

Propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes

Riche en polyphénols, l’olivier possède une action antioxydante naturelle, qui aide à lutter contre les effets du stress oxydatif et du vieillissement cellulaire. Il est également reconnu pour ses vertus anti-inflammatoires, utiles en cas de douleurs articulaires ou de troubles chroniques à bas bruit.

 

L’olivier pour l’immunité et la digestion

Grâce à ses composés bioactifs, l’olivier soutient le système immunitaire, notamment en période hivernale. Il peut aussi favoriser une meilleure digestion en stimulant la sécrétion biliaire, ce qui en fait un bon soutien après un repas copieux ou en cure détox.

Comment utiliser l’olivier en phytothérapie ?

En phytothérapie, on utilise essentiellement les feuilles d’olivier. Elles regorgent en effet de principes actifs, dont des flavonoïdes, des tanins et des triterpènes. Les feuilles contiennent également des acides-phénols comme l’acide caféique et de l’oleuropéine.

Ces différents actifs agissent de façon synergique pour favoriser la bonne circulation du sang. Ils contribuent aussi au maintien de l’équilibre de la tension vasculaire. Par ailleurs, les extraits de feuilles d’olivier peuvent aujourd’hui être consommés sous différentes formes . gélules, comprimés, tisanes et préparation pour décoction. Des macérations glycérinées, des extraits standardisés et des extraits stabilisés sont également disponibles dans les boutiques spécialisées.

Pour une consommation conforme du complément alimentaire choisi, il est toujours recommandé de lire et de suivre les posologies indiquées. Le respect de la durée de la cure est également encouragé. En cas de doute, il est préférable de demander conseil auprès d’un phytothérapeute. Enfin, qu’elles soient vertes, noires ou violettes, les olives sont incontournables dans la cuisine, notamment méditerranéenne. Elles se mangent entières ou dénoyautées, sur une pizza par exemple ou dans un autre plat cuisiné. Vous pouvez également les associer à d’autres ingrédients tels que des poivrons et des anchois, avant de les servir en apéritif.

 

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Le Noisetier (Coudrier): bienfaits, utilisation et botanique de cette plante

Le noisetier (coudrier), l’essentiel en 3 points:

  • Une formule naturellement riche en principes actifs

  • Restaure la paroi vasculaire et contribuent à la réduction du taux de cholestérol dans le sang

  • Réduit l’inflammation des vaisseaux sanguins

Avec sa superbe forme en parapluie, le noisetier est un arbuste ornemental bien connu des jardiniers. Gracieux et touffu, il habille joliment les espaces verts des propriétés. Outre son caractère décoratif, le noisetier contient des principes actifs qui lui confèrent de nombreux bienfaits.

Tout ce qu’il faut savoir sur le noisetier

Le noisetier ou coudrier est un arbuste aux tiges basales, droites et souples, appartenant à la famille des bétulacées. Poussant jusqu’à 4 m de hauteur, il est doté de plusieurs branches dites “principales” qui s’épaississent et se ramifient énormément en s’étalant. C’est de cette caractéristique particulière que le noisetier tient sa silhouette en forme de parasol. Son écorce est lisse, mince et brune, avant de devenir grisâtre.

Pour offrir de beaux ombrages, le coudrier s’habille de grandes feuilles vertes de 5 à 12 cm de diamètre. Elles sont alternes, cordées, velues, finement dentées et présentent une forme presque arrondie. La période de floraison du noisetier s’étale du mois de janvier au mois de mars. L’arbuste se pare de magnifiques chatons jaunes ou orange d’environ 10 cm. Ces fleurs mâles apparaissent le long des tiges de l’année antérieure.

Quant aux fleurs femelles, elles sont nettement plus petites. Implantées en bout de branches, elles affichent un joli colori verdâtre agrémenté de rouge vif. Les fruits du coudrier sont des noisettes, enveloppés dans des bractées foliacées. Ils sont ronds ou plus allongés en fonction des variétés.

À propos de la localisation et de la culture du coudrier

Le noisetier est une espèce d’arbuste indigène que l’on retrouve partout en Asie et en Europe. D’ailleurs, il est largement présent en France, sauf en Corse et en région méditerranéenne. Préférant les zones ombragées, l’arbuste est surtout localisé dans les clairières et en lisière de forêt. Par ailleurs, le coudrier se montre plutôt tolérant sur la nature du sol dans lequel il est cultivé. Il apprécie les sols légèrement acides à basiques, et de secs à frais. Toutefois, on le cultive idéalement sur un sol riche et limoneux.

La transplantation du noisetier se fait généralement entre les mois de novembre à mars. Cela se fait uniquement à partir d’arbustes à racines nues. Le nouvel arbuste a seulement besoin d’être arrosé régulièrement à partir de l’année suivant sa transplantation. Pour un joli parasol, on laisse l’arbuste pousser dans sa forme naturelle, seul ou en paire, dans un coin bien dégagé du jardin.

En apprendre plus sur les multiples utilisations des éléments du noisetier  

Dans le domaine de la phytothérapie, on utilise exclusivement les feuilles du coudrier. Celles-ci ont l’avantage de bénéficier d’une formule naturellement riche en principes actifs. Ce sont ces composés qui agissent de façon synergique pour réduire par exemple l’inflammation des vaisseaux sanguins. Ils restaurent également la paroi vasculaire et contribuent à la réduction du taux de cholestérol dans le sang.

Par ailleurs, les extraits de feuilles de coudrier sont aujourd’hui proposés dans des formes galéniques variées. Ils sont disponibles en gélules, en comprimés, mais aussi en poudre pour tisanes. Pour profiter des bienfaits des extraits, le respect des posologies est toujours recommandé. Nous vous encourageons également à respecter la durée de la cure. Une alimentation équilibrée et une hygiène de vie saine contribuent également à optimiser votre bien-être et votre santé au quotidien.

Outre les feuilles, les fruits du noisetier sont très utilisés en cuisine. Nourrissantes, elles contiennent des éléments actifs tels que de l’oméga 3, des fibres, ainsi que des vitamines E et B. Les noisettes renferment aussi une quantité non négligeable de magnésium, de fer et de phosphore. Cette composition riche est d’ailleurs à l’origine de la culture intensive de l’arbuste dans des pays, dont l’Espagne et la Turquie.

Les noisettes peuvent être consommées de différentes manières. Vous pouvez les manger crues, sèches ou fraîches. Concassées, les noisettes accompagnent merveilleusement bien les plats salés en leur donnant du croquant et une saveur fruitée. Ingrédient incontournable pour un praliné réussi, ces fruits s’incorporent aisément dans les recettes de biscuits, de cakes et autres desserts. Elles ont d’ailleurs l’avantage de pouvoir s’associer à d’autres ingrédients de la pâtisserie, tels que la vanille ou le chocolat. Vous pouvez également les marier avec des fruits comme les marrons, les abricots ou encore les poires. Enfin, la combinaison de l’huile de noisette avec du vinaigre balsamique fait une excellente vinaigrette.

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La Maïs stigmate : bienfaits, botanique et utilisation

Le maïs stigmate, l’essentiel en 3 points :

-Réputé pour son action diurétique, ce qui signifie qu’il peut aider à augmenter la production d’urine et à favoriser l’élimination des toxines du corps

-En raison de son action diurétique, le stigmate de maïs peut également être utilisé comme un complément dans les programmes de perte de poids pour aider à éliminer l’excès d’eau et à réduire la rétention d’eau

-Le stigmate de maïs est parfois utilisé pour aider à traiter les infections des voies urinaires

Le maïs stigmate est un ingrédient particulièrement apprécié dans le domaine de la phytothérapie. En effet, cet élément spécifique du maïs a la particularité de contenir une importante quantité de principes actifs très intéressants.

Découvrir le maïs en tant que plante à part entière

Également appelé blé d’Inde, le maïs est une plante herbacée tropicale appartenant à la famille des Poacées. Cette plante monoïque et très robuste est originaire d’Amérique centrale. Elle est dotée d’une grande et unique tige, dont la longueur peut aller jusqu’à 3,5 m. Le diamètre de la tige peut facilement atteindre les 6 cm. Lignifiée, la tige est constituée de plusieurs entrenœuds séparés entre eux par des nœuds. Chacun de ces nœuds abrite une grande feuille. Long d’environ 1 m et large de 10 cm, la feuille du maïs est rubanée et alterne. Les fruits de la plante sont des caryopses en forme de reins. Collés les uns contre les autres, les graines affichent un coloris jaune ou violacé, selon les cas.

Le système racinaire du maïs comprend un très grand nombre de racines adventives. Ces dernières naissent sur les nœuds implantés à la base de la tige. Ces racines forment un système fasciculé complexe, poussant jusqu’à 1 m de profondeur. Le maïs est aujourd’hui devenu une plante courante. Il est cultivé dans le monde entier en tant que céréale sous des climats chauds ou tempérés. Ce type de céréale bénéficie d’une composition riche en amidon. Par ailleurs, le maïs est également très apprécié en tant que plante fougère. Les graines sont généralement semées au printemps et la floraison a lieu dès les mois de juillet et d’août. Il faut généralement attendre le début de la période automnale pour procéder à la récolte du maïs.

Le maïs est une plante peu exigeante. Elle peut pousser sur tous les types de sols, y compris ceux argileux. Un bon apport en eau et en nutriment est naturellement indispensable. Par ailleurs, pour une plante vigoureuse, il convient autant que possible de privilégier les sols riches et bien profonds.

 

Mais quelle partie du maïs constitue le stigmate ?

Le maïs porte sur un même et unique pied plusieurs fleurs de sexe différent. On retrouve les fleurs mâles ou panicules tout en haut de la tige de maïs. En revanche, les fleurs femelles sont localisées à l’aisselle des feuilles de la plante. Ces fleurs prennent la forme de gros épis allongés dotés de longs filaments. Long 15 à 20 cm, ces filaments constituent les stigmates des fleurs. Ils sont appelés stigmates, barbes ou cheveux de maïs. Extrêmement riche en composés actifs, le maïs stigmate contient du mucilage et des sels minéraux, dont du potassium. Cette partie de la plante renferme également des alcaloïdes, des flavonoïdes, des saponosides, ainsi qu’une essence aromatique. Ce sont ces actifs qui agissent de façon synergique pour favoriser le bien-être de l’organisme.

 

Comment utiliser la barbe de maïs pour profiter de ses bienfaits ? 

Le stigmate maïs est aujourd’hui proposé dans des formats très variés. Il est possible de le prendre sous la forme de gélules ou de comprimés. La barbe de maïs est également disponible sous la forme de préparation pour infusions et pour décoctions. Il est recommandé de respecter scrupuleusement la posologie de consommation du produit. Nous vous invitons à prendre le temps de lire les notices en ligne et les indications de consommation inscrites sur les emballages. Par ailleurs, nous vous encourageons à respecter la durée conseillée de la cure. Selon les cas, elle peut aller de quelques semaines seulement à plusieurs mois.

Si le stigmate du maïs est privilégié en phytothérapie, le céréale a depuis longtemps trouvé sa place en cuisine. D’ailleurs, il peut être utilisé sous de nombreuses formes. Soufflé, en grain, en farine ou sous la forme de sirop : le choix est varié. Selon les envies et les goûts, on le consomme à même l’épi ou accompagné d’un peu d’huile d’olive dans une salade. Vous pouvez également le rôtir en barbecue ou le manger sous la forme de tortillas ou de polenta. En outre, le maïs entre dans la composition de nombreuses recettes sucrées et salées. Avec cette céréale, les possibilités sont donc infinies. Tout est question de goût et de créativité.

Nos produits France-Herboristerie à base de Maïs :

100 grammes, 250 grammes, 1kg