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Le Lapacho: usage, bienfaits et botanique

Le lapacho, l’essentiel en 2 points :

-Contient des flavonoïdes, dont des quercétines, des sels minéraux, des saponosides, ainsi que des coumarines

-Augmente la résistance physiologique de l’organisme en cas de conditions environnementales sévères

S’il y a un arbre dont la carrure et l’élégance impressionnent, c’est bien le lapacho. Originaire d’Amérique du Sud, ce colosse à grand feuillage appartient au genre Tabebuia et à la famille des Bignoniacées. Riche en principes actifs, l’arbre est largement utilisé en phytothérapie pour ses nombreux bienfaits.

Mieux connaître les caractéristiques botaniques et l’habitat du lapacho

Également appelé Pau d’Arco, le lapacho est un arbre vivace et non rustique extrêmement facile à reconnaître. Imposant, il peut pousser jusqu’à 40 mètres de hauteur et peut avoir une largeur impressionnante. Son tronc est vert, tandis que ses écorces affichent une couleur grisâtre. Complètement lisses, ces écorces ont toutefois tendance à se fissurer au fur et à mesure que l’arbre vieillit. Les feuilles du lapacho sont persistantes. Entières et parfois dentelées, elles attirent l’œil par leur couleur vert brillant.

Après la chute des feuilles, le lapacho laisse apparaître de grandes et nombreuses fleurs dont la forme rappelle celle d’une trompette. Elles sont caractérisées par une corolle tubulaire qui, selon les cas, va du rose au pourpre ou au rouge. Magnifiques, ces fleurs sont l’un des principaux éléments qui caractérisent l’arbre. Elles n’apparaissent que lorsque l’arbre a atteint sa taille adulte et exclusivement durant le printemps. Les fruits du lapacho se présentent sous la forme d’une capsule cylindrique lisse à 2 valves. Ces dernières abritent les graines ailées de l’arbre.

Contrairement à d’autres arbres utilisés dans le domaine de la phytothérapie, le lapacho n’est pas cultivé. Il est toutefois possible de le retrouver sous forme de bonsaï et sous serre, notamment en France. À l’état sauvage, cet arbre pousse dans les régions tropicales, notamment en Amazonie et au Brésil. Cet arbre pousse également le long des plateaux de la cordillère des Andes. Par ailleurs, le lapacho est extrêmement résistant. Dans les conditions idéales, il peut pousser à 4 000 mètres d’altitude.

 

Récolte, composition naturelle et utilisation du lapacho

En phytothérapie, on utilise uniquement l’écorce interne de l’arbre. Aussi appelée aubier, cette écorce a la particularité de pouvoir se récolter sans endommager l’arbre lui-même. Néanmoins, la récolte doit être faite selon un savoir-faire ancestral. Celui-ci prend en compte le moment de la journée, l’orientation du tronc par rapport au soleil et la hauteur des écorces à récolter. Le respect de ces critères garantit la qualité de l’extrait. Par ailleurs, la récolte de ces écorces se fait exclusivement par fragment.

Seules les écorces d’une seule partie de l’arbre sont ainsi extraites. Pour le respect de l’arbre et de sa croissance, il est conseillé de ne plus toucher pendant plusieurs mois ou années à la partie de l’arbre où la récolte a été faite. Si la phytothérapie a choisi d’utiliser uniquement l’aubier du lapacho, c’est parce que cet élément bénéficie d’une formule naturellement riche en principes actifs. Il contient des flavonoïdes, dont des quercétines, des sels minéraux, des saponosides, ainsi que des coumarines.

Ces actifs agissent de manière synergique pour augmenter considérablement la résistance physiologique de l’organisme en cas de conditions environnementales sévères. Pour une consommation facile au quotidien, les extraits d’écorce de lapacho sont disponibles dans différentes formes, tailles et dosages. Selon les besoins, il est possible de les consommer sous la forme de gélules, de comprimés et de poudres pour tisanes et décoctions. Le goût des écorces étant légèrement amer, il est recommandé d’ajouter une cuillère à café de miel ou de citron dans l’infusion. Ainsi, la boisson sera plus facile à avaler.

En outre, il existe différentes recettes de boissons saines et aromatisées à base d’extraits d’écorce de lapacho. Les possibilités sont infinies, car ces extraits ont l’avantage de pouvoir être mélangés facilement à d’autres ingrédients. C’est notamment le cas de la vanille, du gingembre, des baies de goji, ou encore de la cannelle. Quel que soit le format choisi, il est recommandé de toujours respecter les indications de consommation du produit.

Nous vous encourageons à être très attentif à la posologie, mais aussi à la durée de la cure. Cette dernière peut aller de quelques semaines à plusieurs mois selon les cas. Enfin, pour votre bien-être, veillez à toujours adopter une bonne alimentation et une hygiène de vie saine, pendant et même après la cure.

Les produits France Herboristerie à base de Lapacho

Nos tisanes de Lapacho, France-Herboristerie:

100 grammes, 250 grammes, 1kg

La Khella : botanique, bienfaits et utilisation en phytothérapie

Khella, l’essentiel en 3 points:

– Antispasmodique
– Corono-brocho-urétérodilitatrice
– Anticoagulante

Surnommé « herbe aux cure-dents », le khella ou noukha est une plante réputée depuis longtemps pour ses vertus thérapeutiques. S’il est surtout connu pour être efficace pour soulager l’asthme, il possède également d’autres atouts santé non négligeables. Gros plan sur cette plante aux multiples bienfaits.

Les caractéristiques botaniques du khella

Connu sous le nom scientifique « Ammi visnaga », le khella est une plante annuelle de la  famille des Apiacées. Il s’agit d’une plante rustique qui mesure en moyenne entre 20 et 80 cm, mais qui peut parfois atteindre 1 m de hauteur. Il se reconnaît à sa tige vigoureuse, glabre et élancée, ornée de feuilles en dents de scie. Le khella fleurit en été, plus précisément entre juillet et septembre et donne de petites fleurs blanches en forme d’ombelle. Les fleurs de cette plante dégagent une forte odeur qui attire bon nombre d’insectes auxiliaires et pollinisateurs. Elles présentent des pédoncules rigides que l’on utilisait parfois comme cure-dents, d’où le surnom de la plante. Après floraison, le khella donne des fruits akènes appelés méricarpes qui ont la particularité d’être minuscules et très amers.

Le khella apprécie les sols sablonneux et bien drainés. Il pousse spontanément dans les friches, les pâtures et les cultures argileuses. On le retrouve généralement en Afrique du Nord, en Amérique du Nord, en Australie, au Proche-Orient, ainsi que dans le bassin méditerranéen. En France, le khella pousse surtout dans le Sud, la Drôme, le Languedoc-Roussillon et dans l’Ouest, notamment en Charente-Maritime, en Gironde et dans les Landes.

 

Les multiples bienfaits du khella sur le corps humain

Se distinguant par ses petites fleurs blanches présentées en bouquets, le khella s’impose comme une plante ornementale de premier choix. Il est notamment très prisé pour sublimer les jardins d’inspiration naturelle et sauvage. Mais cette plante tient également une place très importante en phytothérapie et en aromathérapie. En effet, conditionné sous forme de tisane ou d’huile essentielle, le khella offre de nombreux effets bénéfiques pour notre organisme.

En phytothérapie, ce sont surtout les fruits de khella qui sont utilisés. Ces derniers assurent de nombreux bienfaits grâce à leur composition chimique. Entre autres, ils renferment des stérols, des flavonoïdes et des furanochromones, notamment de la khelline et de la visnadine. Autant de principes actifs qui leur confèrent des propriétés antispasmodiques, spasmolytiques et vasodilatateurs coronariens.

Sous forme d’huile essentielle, le khella est réputé pour être un puissant antiasthmatique et antibactérien. L’huile essentielle de khella est aussi efficace pour calmer les spasmes. Riche en esters, elle assure une action décontractante et empêche la libération de médiateurs excitateurs. Elle favorise ainsi une relaxation des muscles lisses de l’organisme, ce qui permet de prévenir et de combattre les spasmes. Elle peut également avoir un effet relaxant.  L’huile essentielle de khella se compose aussi de coumarines qui inhibent l’activité de certains facteurs de la coagulation sanguine. Elle peut aussi agir comme tonifiant circulatoire.

 

Comment bien utiliser le khella pour prendre soin au quotidien ?

Il est aujourd’hui possible de trouver de la tisane de fruit de khella, ainsi que de l’huile essentielle de khella dans vos commerces habituels. Mais pour vous assurer de l’origine de vos produits, privilégiez les achats auprès des commerces spécialisés tels que les herboristeries. Pour faire de la tisane de khella, il vous suffit de mettre 0,5 g de fruits de Khella dans une tasse d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 10 à 15 minutes et filtrez avant de boire. Cette tisane est peu efficace en cas de crise d’asthme, par contre elle peut être d’une grande aide pour un traitement de fond.

Si vous préférez l’huile essentielle, mélangez 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle à 9 gouttes d’huile végétale. Appliquez ensuite la préparation huileuse en massage sur le thorax et le plexus solaire en cas de crise d’asthme, de toux ou de bronchite. Il faut faire attention avec l’utilisation de l’huile essentielle de khella et surtout ne jamais l’ingérer du fait de sa toxicité. Elle ne doit pas non plus être inhalée en cas de crise d’asthme. Il faut également faire preuve de vigilance lors de son utilisation par voie cutanée, car elle est connue pour être photosensibilisante.

Dans tous les cas, elle est contre-indiquée aux femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’aux enfants en bas âge. Contenant certains composants allergènes, il convient de tester l’huile essentielle de khella avant de l’utiliser. Pour ce faire, mettez 2 gouttes au creux du coude pendant au moins 24 heures pour vous assurer qu’aucune réaction ne se produit. Il est important de toujours demander l’avis d’un professionnel avant l’utilisation.

Nos produits à base de Khella :

– Nos tisanes à base de Khella

100 grammes, 250 grammes, 1Kg

Houblon

Le Houblon: botanique, bienfaits et utilisation en phytothérapie

Le houblon, l’essentiel en 3 points:

-Aide à retrouver un sommeil réparateur, notamment en cas de difficulté pour dormir ou d’agitation au niveau du système nerveux central

-Améliore la lactation chez les femmes allaitantes

-Permet d’apaiser les symptômes de la ménopause (bouffées de chaleurs)

En phytothérapie, la réputation du houblon ou « humulus lupulus » n’est plus à faire. Riche en principes actifs, il est l’une des plantes grimpantes les plus couramment utilisées dans le domaine du soin au naturel.

Pour bien connaître et reconnaître le houblon

Le houblon est une plante herbacée de la famille des cannabacées. Il est caractérisé par une longue tige duveteuse, quadrangulaire et relativement rêche. De type volubile, la tige s’enroule dans le sens des aiguilles d’une montre sur n’importe quel type de support : un tronc d’arbre, un mur, une pergola ou encore un pylône de béton. C’est à cette caractéristique que la plante doit son surnom de “couleuvre”. Lorsque les conditions sont favorables, la tige peut pousser jusqu’à 10 m de haut et aussi de large.

Palmées et longues d’environ 15 cm, les feuilles du houblon ressemblent à s’y méprendre à celles des vignes. La seule différence réside dans le fait que les feuilles du houblon sont opposées. Par ailleurs, le houblon est une plante dioïque. Les fleurs des pieds femelles produisent des fleurs en forme de chatons qui évoluent en cônes ovoïdes à écailles verdâtres. Ces cônes sont entièrement recouverts d’une résine odorante et farineuse appelée lupuline. L’inflorescence mâle est une grappe que l’on retrouve généralement insérée à l’aisselle des feuilles. La pollinisation du houblon se fait, soit par dispersion, soit par le vent. Par ailleurs, la plante produit des fruits qui sont en réalité des akènes d’environ 3 mm de long. Seuls les pieds femelles sont capables de produire ces fruits.

À propos de l’habitat et de la culture du houblon

Le houblon pousse spontanément dans tout l’hémisphère Nord, sauf dans le Grand Nord. À l’état sauvage, on le retrouve naturellement dans les haies, les fossés et les bordures de rivières. Le houblon a l’avantage d’être facile à cultiver. Il peut s’accommoder de tous les types de sols, même les sols argileux. Toutefois, pour des plants sains et vigoureux, le sol doit toujours être frais. En outre, le houblon fait preuve d’une résistance à toutes épreuves. Il résiste bien à la sécheresse et supporte les températures négatives jusqu’à -28 °C.

Le houblon peut se développer dans un endroit très ensoleillé ou légèrement ombragé. Néanmoins, le cône produit est plus grand lorsque la plante est cultivée en plein soleil. Le houblon possède une caractéristique particulière : elle pousse très rapidement durant la période printanière et arrête totalement de pousser durant l’été. Au printemps, elle peut en effet gagner jusqu’à 50 cm par jour. En hiver, après la récolte des cônes, la plante entre immédiatement dans sa période de repos végétatif.

Pour bien profiter des bienfaits des extraits de houblon

Ingrédient principal dans le brassage de la bière, les cônes de houblon sont également exploités en phytothérapie. Ces éléments de la plante contiennent certains principes actifs, dont les sesquiterpènes, connus pour leur action apaisante. Ils aident ainsi à retrouver un sommeil réparateur, notamment en cas de difficulté pour dormir ou d’agitation au niveau du système nerveux central. Les extraits de houblon sont aujourd’hui commercialisés dans des formats très variés pour répondre aux besoins des consommateurs. On les retrouve notamment sous la forme d’extraits secs, de gélules et de comprimés. Ces extraits de cônes de houblon sont aussi à retrouver sous la forme de poudre et de préparations pour tisanes. Cette dernière étant amère, l’ajout de quelques cuillères à café de miel est recommandé pour adoucir le goût. Quel que soit le format choisi, nous vous encourageons toujours à respecter scrupuleusement les indications de consommation du produit. Nous vous invitons également à être très attentif à la posologie et surtout à la durée de la cure. Cette dernière peut aller de quelques semaines à plusieurs mois selon les cas.

En outre, pensez à manger varié et à vivre sainement. Cela inclut la pratique d’activités sportives régulières. Bien que inhabituel à cause de leur goût amer, les jeunes pousses de houblon sont aujourd’hui devenues un ingrédient incontournable en cuisine. Elles se consomment crues ou cuites et s’incorporent avec succès dans des recettes d’omelettes. Selon les envies, on associe ces jeunes pousses à de la truffe par exemple, ou à des morilles.

Nos produits France-Herboristerie à base de Houblon:

hibiscus

L’Hibiscus: botanique, bienfaits et utilisation

L’Hibiscus, l’essentiel en 3 points:

-Vertus désaltérantes et drainantes

-Permet d’améliorer la digestion

-Un goût délicieux

Plante ornementale de premier choix, l’hibiscus se révèle aussi comme un allié de choix pour se sentir bien au quotidien. En effet, consommé sous forme de tisane, il offre de nombreux bienfaits à notre organisme.

Tout savoir sur l’hibiscus et son origine

L’hibiscus est un sous-arbrisseau vivace et annuel de la famille des Malvaceae. L’hibiscus est donc de la même famille que la mauve et le coton. Cette plante comprend plus de 200 espèces différentes, dont l’hibiscus sabdariffa. Également connu sous le nom de roselle ou encore d’oseille de Guinée, ce dernier présente un grand intérêt pour les adeptes de la phytothérapie.

Pouvant être herbacé ou buissonnant, l’hibiscus sabdariffa peut atteindre 5 m de hauteur. Il se reconnaît surtout à ses grandes fleurs de couleur blanche ou rosée et qui deviennent rouges avant la formation du fruit. Regroupées en inflorescence ou isolées, les fleurs de l’hibiscus possèdent 5 pétales. Elles sont très grandes et peuvent parfois atteindre jusqu’à 30 cm de diamètre. Les feuilles de cette plante sont aussi grandes et isolées. Ses fruits sont des capsules rouges velues qui libèrent leurs graines une fois arrivées maturation.

Originaire d’Afrique de l’Ouest, plus précisément d’Angola, l’hibiscus sabdariffa est aujourd’hui cultivé un peu partout dans le monde. On le retrouve ainsi dans de nombreux pays d’Afrique, en Thaïlande, en Chine et dans certains pays de l’Amérique tropicale, dont le Mexique.

Les principales utilisations et les bienfaits connus de l’hibiscus

L’hibiscus est aujourd’hui très prisé comme plante ornementale à cause de ses fleurs abondantes et joliment colorées. Beaucoup le cultivent dans des patios, des jardins et des parcs pour leur esthétique. Facile à cultiver, il se plante en pleine terre ou en pot. Mais l’hibiscus, notamment la variété sabdariffa, est aussi réputé pour être une plante médicinale de choix en phytothérapie. Les vertus médicinales de l’hibiscus sabdariffa sont notamment reconnues depuis longtemps par de nombreuses civilisations africaines et chez les Mayas K’iché du Guatemala.

L’hibiscus sabdariffa a conquis de nombreux pays et se consomme surtout sous forme d’infusion. En effet, ses fleurs sont cueillies pour concocter une délicieuse boisson à la saveur agréablement acidulée. Communément appelée  bissap au Sénégal, l’infusion d’hibiscus est connue sous d’autres appellations dans d’autres pays. Elle est par exemple appelée kardaké en Egypte, groseille pays aux Antilles, agua de Jamaica au Mexique et Rosella en Australie.

Appréciée pour ses propriétés désaltérantes, l’infusion d’hibiscus sabdariffa séduit également pour ses vertus drainantes. Boire cette boisson permet de soutenir les fonctions d’élimination de l’organisme, notamment l’élimination rénale de l’eau. Cela permet également d’améliorer le fonctionnement des voies urinaires. L’hibiscus sabdariffa doit toutes ses propriétés bénéfiques aux nombreux principes actifs qu’il contient. Il est notamment riche en flavonoïdes, en anthocyanosides, en phytostérols et en acides organiques dont de la vitamine C. Il comporte également des pectines, des mucilages et des polysaccharides.

Conseils d’utilisation pour profiter des bienfaits de l’hibiscus

En phytothérapie, ce sont surtout les fleurs de l’hibiscus sabdariffa qui sont utilisées. Ce sont les calices et les calicules que l’on sèche pour en faire des infusions. Cependant, il est aussi possible de faire de l’infusion à partir des fruits rouges séchés de la plante. Certains consomment également crues ou cuites, comme des légumes, les feuilles et les jeunes pousses d’hibiscus sabdariffa.

Pour faire de l’infusion d’hibiscus sabdariffa, il vous suffit de mettre une cuillère à soupe de fleurs séchées dans 250 ml d’eau froide. Chauffez et éteignez le feu juste avant ébullition. Laissez infuser pendant une dizaine de minutes, puis filtrez avant de déguster. Comme cette boisson ne contient pas de théine, vous pouvez la boire à toute heure de la journée. Vous pouvez en boire jusqu’à 7 tasses par jour. Si vous n’avez pas la chance d’avoir des plants d’hibiscus sabdariffa chez vous, procurez-vous-en auprès des herboristeries près de chez vous. Autant que possible, privilégiez les produits Bio.

Il est déconseillé de boire de l’infusion d’hibiscus sabdariffa si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. En effet, cette boisson est réputée pour déclencher les règles. Pour une cure efficace, il est recommandé de bien respecter les doses prescrites, car tout surdosage peut être nocif pour le foie. Si vous êtes dans une optique de perte de poids, buvez votre infusion sans ajouter du sucre.

Conseils d’utilisation pour profiter des bienfaits de l’hibiscus

En phytothérapie, ce sont surtout les fleurs de l’hibiscus sabdariffa qui sont utilisées. Ce sont les calices et les calicules que l’on sèche pour en faire des infusions. Cependant, il est aussi possible de faire de l’infusion à partir des fruits rouges séchés de la plante. Certains consomment également crues ou cuites, comme des légumes, les feuilles et les jeunes pousses d’hibiscus sabdariffa.

Pour faire de l’infusion d’hibiscus sabdariffa, il vous suffit de mettre une cuillère à soupe de fleurs séchées dans 250 ml d’eau froide. Chauffez et éteignez le feu juste avant ébullition. Laissez infuser pendant une dizaine de minutes, puis filtrez avant de déguster. Comme cette boisson ne contient pas de théine, vous pouvez la boire à toute heure de la journée. Vous pouvez en boire jusqu’à 7 tasses par jour. Si vous n’avez pas la chance d’avoir des plants d’hibiscus sabdariffa chez vous, procurez-vous-en auprès des herboristeries près de chez vous. Autant que possible, privilégiez les produits Bio.

Il est déconseillé de boire de l’infusion d’hibiscus sabdariffa si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. En effet, cette boisson est réputée pour déclencher les règles. Pour une cure efficace, il est recommandé de bien respecter les doses prescrites, car tout surdosage peut être nocif pour le foie. Si vous êtes dans une optique de perte de poids, buvez votre infusion sans ajouter du sucre.

Découvrez la tisane d’hibiscus de France Herboristerie.

hibiscus
guimauve racine

La Guimauve: propriétés, usage et botanique de cette plante

La guimauve, l’essentiel en 3 points:

-Soutient le transit

-Améliore le fonctionnement de la sphère digestive

-Dispose d’une quantité non négligeable de polyphénols, d’acides aminés, d’amidon, en acides aminés et d’acides phénoliques

Plante ornementale par excellence, la guimauve constitue également un ingrédient de choix en phytothérapie. À l’instar d’autres plantes de la famille des malvacées, la guimauve bénéficie d’une formule naturellement riche en principes actifs.

Quelles sont les caractéristiques botaniques de la guimauve ? 

Également appelée mauve officinale, c’est une plante commune très vigoureuse et dotée d’une souche robuste. Facile à identifier, la guimauve présente une racine épaisse qui supporte plusieurs tiges à la fois. Rigides, ces tiges sont généralement peu ou pas ramifiées. Toute la plante s’habille de soies blanches très caractéristiques. Elles donnent à la guimauve un joli port et un aspect légèrement feutré.

Les feuilles de la mauve officinale sont épaisses, veloutées, lobées et dotées de bords dentelés. Longues jusqu’à 8 cm et larges de 4 cm environ, elles présentent une superbe couleur gris-argenté. Par ailleurs, le limbe des feuilles possède une texture particulièrement douce. Ses nervures sont assez marquées et sa couleur blanc velouté est assez remarquable. La période de floraison de la guimauve a lieu entre juillet et septembre.

Les fleurs naissent directement aux aisselles des feuilles supérieures. Pentamères, les fleurs de la guimauve sont dotées de 5 pétales roses et d’une colonne d’étamines soudées à des anthères violettes. C’est au creux de ces anthères qu’émergent les pistils des fleurs. Ces dernières produisent des graines très légères, réunies en disque, qui sont dispersées par l’eau d’arrosage et la pluie.

À propos de l’habitat idéal et des conditions de culture de la mauve officinale

La guimauve est une plante originaire d’Asie occidentale et d’Europe. Mais on la retrouve partout dans le monde, comme en Asie, en Afrique ou même en Russie. À l’état sauvage, elle trouve particulièrement son aise dans les milieux humides. Il est d’ailleurs fréquent de rencontrer cette plante près des cours d’eau ou sur les bords des marais et des fossés.

Par ailleurs, la guimauve a l’avantage d’être facile à cultiver. Elle tolère tous les types de sols, mais a une préférence pour ceux contenant un pH basique. Pour des plantes vigoureuses, il est recommandé de privilégier les sols frais, fertiles et à tendance argileuse. La mauve officinale aime les endroits ensoleillés, mais légèrement ombragés.

Pour un sol frais en permanence, il est bon d’arroser régulièrement la plante et de pailler le sol. Lorsqu’elle est cultivée dans des conditions favorables, la mauve officinale peut rapidement former une jolie touffe dressée. Elle peut même pousser jusqu’à 1,5 m de hauteur. En outre, la guimauve est une plante dite rustique. Elle supporte très bien le gel, à condition que le sol soit bien drainé.

Les bienfaits de la guimauve en termes de phytothérapie

En phytothérapie, on utilise les racines, les feuilles et les fleurs de la guimauve officinale. Ces parties de la plante contiennent du mucilage. C’est un élément renfermant des arabinogalactanes et des galacturonorhamnanes. On y retrouve aussi une quantité non négligeable de polyphénols, d’acides aminés, d’amidon, en acides aminés et d’acides phénoliques. Ces différents actifs agissent de façon synergique pour favoriser le confort gastro-intestinal. Ils soutiennent le transit et contribuent au bon fonctionnement du système digestif. Ces mêmes actifs aident également au bien-être général de l’organisme.

Les extraits de guimauve sont aujourd’hui proposés dans des formats différents pour en faciliter la consommation. Ils se vendent notamment sous la forme de gélules et de comprimés. Des sachets de préparation pour tisanes et décoctions sont aussi disponibles auprès des sites et des boutiques spécialisées. Pour varier les modes de consommation, il est aussi très facile de préparer un sirop de guimauve. Utilisez, pour ce faire, 20 g de racines pour un demi-litre d’eau et 1 kg de sucre. Pour profiter pleinement des bienfaits de la guimauve, il est toujours recommandé de respecter la posologie de consommation des produits.

Nous vous invitons à faire attention aux notices des compléments alimentaires et à prendre contact avec un phytothérapeute si besoin. Ce professionnel vous fournit toutes les informations dont vous avez besoin. Il peut également vous conseiller sur les formats de produits à privilégier et sur la durée idéale de la cure. Avant, pendant et même après votre cure, nous vous encourageons toujours à adopter un mode de vie sain. Manger équilibré et varié vous fera également le plus grand bien.

Nos produits France-Herboristerie composés de Guimauve:

Tisanes de Guimauve Racines : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

Tisanes de Guimauve Feuilles : 100 grammes, 250 grammes, 1kg

N’hésitez pas à nous contacter au 0384763406 si vous avez une quelconque question à propos de nos produits !

Cynorrhodon baie

Le Cynorrhodon: botanique, propriétés et usages de cette baie

Le cynorhodon, l’essentiel en 3 points:

-Riche en antioxydants comme la vitamine C

-Contient aussi une bonne dose de flavonoïdes, d’acides organiques et de nutriments, dont le calcium, le potassium, le magnésium, les pectines, les tanins, ainsi que les caroténoïdes

-Soutien le système immunitaire et contribuer au bon fonctionnement du système digestif

Pour favoriser le bien-être de l’organisme, la phytothérapie peut faire appel à différentes parties des plantes. En effet, les principes actifs peuvent être localisés dans les feuilles, les fleurs, mais aussi dans les racines des plantes. Les fruits tels que les cynorhodons demeurent également des ingrédients de choix.

Qu’est-ce que les cynorhodons ? 

Ce nom désigne le fruit de l’églantier que l’on appelle également sous rosier sauvage. Il s’agit d’une petite baie plus ou moins allongée, rouge orangé selon sa maturité. Très charnue, le cynorrhodon renferme de petites graines et des poils fins irritants. Les enfants se servent généralement de ces poils pour fabriquer des poils à gratter.

Le cynorhodon est comestible. Il est caractérisé par une saveur délicate, légèrement sucrée et acidulée. La récolte de ces faux fruits a lieu en automne, lorsqu’ils présentent un joli coloris orangé. Il est également possible de les cueillir en hiver, juste après les premières gelées. L’églantier étant recouvert de poils, le port de gants et de vêtements adaptés est recommandé durant la récolte.

Pour mieux reconnaître l’églantier ou le rosier sauvage

L’églantier est un sous-arbrisseau épineux issu de la famille des Rosacées. Pouvant pousser jusqu’à 3 mètres de hauteur, il est l’espèce de rosier le plus commun dans l’Hexagone. Le rosier sauvage est doté d’un feuillage caduc et semi-persistant. Ses rameaux sont entièrement recouverts d’aiguilles. C’est d’ailleurs à cette caractéristique que ce sous-arbrisseau tire son nom d’églantier.

La période de floraison du rosier sauvage se situe entre les saisons printanière et estivale. Le sous-arbrisseau s’habille alors de fleurs blanches ou roses composées de 5 pétales et de nombreuses étamines. Les fleurs peuvent, selon les cas, poussées en groupe ou en solitaire. L’églantier est sous-arbuste peu exigeant. À l’état sauvage, on le retrouve le plus souvent en lisière de forêt ou parmi les haies et les broussailles.

Dans le jardin, il est recommandé de cultiver l’églantier dans un sol riche, sec à frais. Il peut pousser aussi bien dans un coin ensoleillé que légèrement ombragé. Par ailleurs, cet arbuste rustique supporte les températures négatives, jusqu’à -20 °C. Pour favoriser le bon développement du sous-arbrisseau, il vaut mieux privilégier une plantation au printemps ou en automne.

Pour booster la floraison du rosier sauvage, il peut être intéressant d’ajouter un peu d’engrais organique au sol tout au long du printemps. Un bon paillage permet en outre de conserver la fraîcheur du sol et d’éviter la pousse d’adventices. Pour un port harmonieux, il est toujours conseillé de couper les fleurs fanées et de tailler l’églantier une fois par an. La taille consiste alors à éliminer le bois mort, ainsi que les drageons en surnombre.

Comment consommer le cynorrhodon pour profiter de ses bienfaits ?

À l’instar de l’acérola, le cynorhodon bénéficie d’une formule naturellement riche en antioxydants, dont de la vitamine C et des polyphénols. Ce faux fruit contient aussi une bonne dose de flavonoïdes, d’acides organiques et de nutriments, dont le calcium, le potassium, le magnésium, les pectines, les tanins, ainsi que les caroténoïdes. Ces composés sont présents dans une teneur variable dans le cynorhodon.

La quantité dépend de critères tels que la période de récolte et le lieu de culture. Quoi qu’il en soit, le cynorrhodon reste un concentré de principes actifs. Ces derniers agissent d’ailleurs de façon synergique pour soutenir le système immunitaire et contribuer au bon fonctionnement du système digestif. Ces mêmes actifs aident également à réguler la pression artérielle et à améliorer considérablement la santé de la peau.

Aujourd’hui, en phytothérapie, le cynorrhodon est proposé dans des formats variés : gélules, comprimés et même des teintures mères. Certains exploitants proposent également des extraits en poudre de ces baies. Ces dernières sont rigoureusement sélectionnées puis mises à sécher avant d’être pressées. Selon les envies, la poudre de cynorrhodon s’incorpore aisément dans un verre d’eau citronnée, de jus de fruits, dans du yaourt ou de la compote.

Les amateurs de boissons chaudes peuvent également se laisser tenter par une bonne tisane ou une infusion de cynorhodon. Pour équilibrer la saveur, nous vous recommandons d’ajouter une petite cuillère à café de miel dans la boisson. Par ailleurs, le cynorhodon peut également être consommé frais, séché, en confiture ou en guise de sauce sur un plat de pâte ou une pizza.

Quel que soit le format privilégié, il est conseillé de toujours consommer le produit avec modération. Au quotidien, nous vous encourageons à adopter un mode de vie sain et une bonne hygiène alimentaire. Par ailleurs, respectez toujours scrupuleusement la posologie des compléments alimentaires lorsque vous en prenez.

Nos produits France-Herboristerie à base de Cynorrhodon:

-Nos tisanes d’églantier :

100 grammes, 250 grammes, 1kg

N’hésitez pas à nous contacter au 0384763406 pour toutes questions à propos de nos produits!

Huile de Bourrache

La Bourrache: botanique, bienfaits et usage de la bourrache

La bourrache, l’essentiel en 3 points:

-Aide à maintenir la santé et l’éclat de la peau

-Bénéfique pour l’équilibre hormonal

-Optimise l’élimination rénale de l’eau et participent au bon fonctionnement des voies urinaires

Pour favoriser le bien-être de l’organisme, la phytothérapie fait appel aux bienfaits d’un grand nombre de plantes, d’arbustes et d’arbres. La bourrache fait partie des plantes les plus couramment utilisées dans ce domaine.

En savoir plus sur les caractéristiques botaniques de la bourrache

Il s’agit d’une plante annuelle herbacée commune de la famille des borraginacées. Elle peut pousser jusqu’à 80 cm de haut. Elle est dotée d’une tige de taille moyenne, velue, creuse et robuste. Parfois ramifiée sur le haut, la tige est remplie d’un suc incolore. Les feuilles de la plante sont larges et alternes. Elles se reconnaissent à leur limbe dont la surface est entièrement recouverte de poils hérissés. La bourrache présente une caractéristique particulière : toutes les parties vertes de la plante dégagent une agréable odeur de concombre.

La période de floraison de la bourrache se situe généralement entre la mi-juillet et la mi-septembre. Durant ce laps de temps, la plante se couvre de petites fleurs regroupées en cymes légèrement pendantes. Les fleurs passent du violet au bleu ciel, puis au rose au fur et à mesure qu’elles déclinent. Chaque fleur se compose de 5 pétales, de 5 étamines et de 5 sépales velus. Visuellement, la silhouette des fleurs rappelle la forme d’une étoile. Les fruits de la bourrache sont des tétrakènes généralement très rugueux. Ils contiennent de petites graines noires et ridées.

À propos de l’habitat et de la culture de la bourrache

Originaire du Proche-Orient, la bourrache se retrouve en Afrique du Nord et dans toute l’Europe. Elle est également très commune en France. À l’état sauvage, on la découvre notamment au bord des chemins, dans les décombres et sur les terrains abandonnés. La plante aime également pousser à proximité des potagers. Par ailleurs, la beauté de ses fleurs fait de la bourrache une plante ornementale très appréciée. Elle orne joliment les massifs des parcs et des jardins.

La bourrache est une plante peu exigeante en termes de types de sol et de climat. Pour un joli plant, il est recommandé de cultiver la plante sur un sol au pH neutre, léger et bien drainé. On privilégie également les terrains bien exposés et légèrement ombragés. Les pieds ont besoin d’espace pour bien grandir. C’est pourquoi il est conseillé d’espacer les pieds de 40 cm environ. Pour permettre à la bourrache de bien se développer, pensez à l’arroser régulièrement, notamment les jeunes plantes. En outre, un bon paillage lui fera le plus grand bien.

En apprendre plus sur les différentes utilisations possibles de la bourrache 

En phytothérapie, on utilise principalement les parties aériennes que sont les feuilles et les fleurs. Ces deux éléments de la plante contiennent une teneur variable en mucilage, en tanin et en sel de potassium. Ils bénéficient également d’une formule naturellement riche en alcaloïdes pyrrolizidiniques et en allantoïne. Les fleurs et les feuilles de la plante contiennent aussi des flavonols, dont du kaempférol et de la quercétine. Ce sont tous ces actifs qui offrent à la bourrache ses bienfaits.

En effet, ces composés actifs agissent de manière synergique pour stimuler la fonction d’élimination de l’organisme. Ils optimisent l’élimination rénale de l’eau et participent au bon fonctionnement des voies urinaires. Pour permettre à tous de profiter des bienfaits de la bourrache, on propose aujourd’hui différents formats de produits : il est possible de retrouver les extraits de la bourrache sous forme de gélules, de capsules et d’huiles. Les boutiques et les sites spécialisés proposent également des préparations pour infusions ou pour tisanes à base d’extraits de bourrache.

Pour votre bien-être, nous vous encourageons toujours à demander l’avis d’un phytothérapeute avant de réaliser une cure de compléments alimentaires. Ce professionnel est le seul en mesure de vous conseiller sur le type de plante à utiliser et le format de produits à privilégier. Le phytothérapeute vous conseille également sur la posologie et la durée idéale de la cure. Cette dernière peut durer plusieurs mois dans certains cas. En outre, le respect d’une hygiène de vie saine et d’une alimentation à la fois variée et équilibrée est vivement recommandé.

Outre son utilisation en phytothérapie, la bourrache est un ingrédient commun en cuisine. Finement hachées, les feuilles de la plante accompagnent les crudités, les salades et même les sauces. Il est également possible de faire cuire les feuilles et de les manger en beignets. Les fleurs de la bourrache agrémentent délicatement aussi les salades. Pour des salades fraîches, nous vous conseillons de cueillir ou d’acheter les fleurs et les feuilles uniquement.

Nos produits France-Herboristerie, composés de Bourrache:

-Nos capsules huileuses de Bourrache:

100 capsules, 200 capsules

-Nos capsules huileuses de Bourrache associée à l’Onagre:

100 capsules, 200 capsules

-Nos huiles végétales de Bourrache:

100ml Centifolia

Le Bouillon Blanc: botanique, propriétés et utilisation de cette plante

Bouillon-blanc, l’essentiel en 3 points:

-Apaise les irritations de la peau et des muqueuses des voies respiratoires

-Soulage les problèmes intestinaux

-Dégage les voies respiratoires

Bien qu’il soit considéré comme de la mauvaise herbe, le bouillon-blanc est une plante très appréciée dans les jardins. En plus d’être très esthétique, il possède des propriétés bénéfiques pour l’organisme humain. En effet, pour votre bien-être, vous pouvez consommer du bouillon-blanc sous forme de gélules ou tout simplement de tisane.

Quels sont les bienfaits du bouillon-blanc sur notre organisme ?

Très prisé par les abeilles et les insectes pour son nectar, le bouillon-blanc est aussi très appréciée dans la phytothérapie. En effet, il est depuis longtemps utilisé pour soutenir le système respiratoire. Il est traditionnellement proposé pour soulager les maux de gorge, les toux, ainsi que les bronchites. Ses vertus bénéfiques pour les voies respiratoires sont aujourd’hui reconnues par diverses autorités sanitaires.  À titre indicatif, l’Agence Européenne du Médicament le recommande pour calmer les maux de gorge associés à la toux sèche et au rhume. La Commission E du ministère de la Santé allemand admet également l’efficacité du bouillon-blanc contre les catarrhes des voies respiratoires. Par ailleurs, le bouillon-blanc était aussi recommandé par Hippocrate, le père de la médecine, pour calmer les irritations de la peau. Il est aussi utilisé pour apaiser les brûlures d’estomac, les maux de ventre de type colite, les diarrhées, la goutte, les hémorroïdes et les irritations anales.

Le bouillon-blanc puise surtout ses bienfaits dans ses fleurs qui contiennent des mucilages en quantité importante. Capables de former un gel en présence d’eau, ces sucres complexes sont reconnus pour leurs propriétés apaisantes. Ils forment une pellicule protectrice de gel sur les muqueuses et apaisent ainsi les irritations de la peau et des muqueuses des voies respiratoires. Les mucilages apaisent également les muqueuses irritées des voies digestives. Les parties aériennes du bouillon-blanc comprennent aussi des saponines aux propriétés anti-inflammatoires, des iridoïdes aux effets analgésiques et flavonoïdes aux propriétés analgésiques.

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Comment profiter pleinement des bienfaits du bouillon-blanc ?

En phytothérapie, ce sont surtout les sommités florales du bouillon-blanc qui sont utilisées. Les fleurs sont  débarrassées de leur calice, puis séchées. Une fois séchées, elles peuvent être conditionnées en gélules, mais peuvent également être consommées sous forme de tisane.  Vous pouvez notamment mettre 1,5 à 2 g de fleurs séchées de bouillon-blanc dans une tasse d’eau bouillante pour traiter la toux ou les maux ventre. Faites infuser votre tisane pendant 15 minutes avant de la boire pour profiter pleinement des bienfaits du bouillon-blanc. Buvez 3 à 4 tasses par jour pour des résultats probants. Pour les irritations de la peau et les démangeaisons, le bouillon-blanc s’utilise localement en cataplasme. Pour une infection de la bouche, préparez une décoction de 10 g de fleurs sèches dans 300 ml d’eau comme bain de bouche.

A ce jour, aucune contre-indication n’a été signalée pour l’usage du bouillon-blanc en phytothérapie. Cependant, en l’absence de données cliniques, il est déconseillé aux femmes enceintes, aux femmes allaitantes, ainsi qu’aux enfants en bas âge d’en consommer.

La Renouée des Oiseaux: bienfaits et usages en phytothérapie

La renouée des oiseaux est une plante annuelle souvent négligée, car considérée comme une mauvaise herbe. Et pourtant, il s’agit bien d’un trésor botanique utilisé notamment dans le domaine de la phytothérapie. En effet, cette plante est exceptionnellement riche en composés actifs.

La renouée des oiseaux est une plante annuelle souvent négligée, car considérée comme une mauvaise herbe. Et pourtant, il s’agit bien d’un trésor botanique utilisé notamment dans le domaine de la phytothérapie. En effet, cette plante est exceptionnellement riche en composés actifs.

Renouée des oiseaux : de quoi a-t-elle l’air ? 

La renouée des oiseaux est une plante commune de la famille des polygonacées. Haute jusqu’à 70 cm, c’est une plante annuelle dotée de nombreuses tiges ramifiées et striées. Tantôt dressées, tantôt rampantes, ces tiges tapissent le sol en formant un réseau inextricable et particulièrement dense. C’est de cette caractéristique que la plante tient d’ailleurs ses autres noms d’herbe aux centres nœuds et centinode.

Les feuilles de la renouée des oiseaux sont alternes, étroites et dépourvues de poils. Allongées, elles mesurent jusqu’à 30 mm de long. Les nouvelles feuilles de la plante émanent toujours d’une gaine membraneuse à la couleur blanchâtre. Ces feuilles ont longtemps servi de nourritures aux animaux, notamment aux cochons. C’est d’ailleurs pour cela que la renouée des oiseaux est aussi appelée herbe à cochon ou tire-goret.

De juin à octobre, voire novembre, de minuscules fleurs blanches à roses viennent ponctuer les tiges de la plante. Ces fleurs se regroupent généralement au niveau des aisselles des feuilles. Les fruits de la renouée des oiseaux sont des akènes à la forme triangulaire. Bruns et fermes, ils contiennent trois arêtes et une unique graine. Cette dernière est d’ailleurs très appréciée des oiseaux. Rameuse, la racine de cette plante est pivotante avec des radicelles.

 

Découvrez la tisane de Renouée des Oiseaux de France Herboristerie.

tisane renouée des oiseaux

Formats : 100 grammes, 250 grammes

Grâce à sa richesse en silice, elle est bénéfique pour les os, les cartilages, et les cheveux.

Les bienfaits de la renouée des oiseaux 

Les tiges, les feuilles et les fleurs sont les éléments de la renouée des oiseaux utilisés en phytothérapie. Entre autres composés actifs, ces éléments aériens contiennent des flavonoïdes et des tanins. Ces substances agissent de façon synergique pour aider à l’élimination de l’eau par voie urinaire. Elles contribuent donc au bon fonctionnement du système urinaire.

Grâce aux actifs qu’elle contient, la renouée des oiseaux possède une propriété astringente, très utile en cas de règles excessives et de troubles circulatoires. Ces troubles peuvent occasionner notamment des varices et des hémorroïdes. Par ailleurs, l’acide silicique que renferme la plante a le pouvoir de renforcer le tissu cellulaire des poumons. Les parties aériennes de la renouée des oiseaux sont aujourd’hui commercialisées sous forme de gélules et de tisanes.

Pour une tasse de tisane, nous recommandons d’utiliser 1 cuillère à café d’extraits secs de renouée des oiseaux. Quelle que soit sa forme, un complément alimentaire doit toujours être pris dans le cadre d’un mode de vie sain. Le respect d’un régime alimentaire équilibré et varié est également encouragé. En outre, nous vous conseillons toujours de respecter scrupuleusement la posologie des produits. Soyez aussi très attentif sur la durée de la cure de compléments alimentaires. Ces précieuses informations vous sont généralement indiquées dans les notices des produits. Nous vous conseillons de toujours prendre le temps de les lire avant toute consommation. Si vous avez des doutes ou si vous souhaitez avoir de plus amples informations sur un produit, prenez contact avec un phytothérapeute. Ce professionnel est le seul en mesure de vous donner des avis et conseils adaptés.

La Saponaire: botanique, bienfaits et usage en phytothérapie

La saponaire, l’essentiel en 3 points:

-Permet de dégager les voies respiratoires

-Permet aussi d’éliminer les toxines en cas de douleurs articulaires

-Permet de traiter les affections cutanées telles que l’eczéma et le psoriasis

La saponaire est commune en Europe et dans toute la France. Riche en principes actifs, notamment en saponine, la plante est surtout connue pour ses propriétés moussantes et lavantes. Elle possède aussi d’autres bienfaits qui la rendent très utile dans le domaine de la phytothérapie.

Comment reconnaître facilement la saponaire ? 

Le nom saponaire vient du latin « sapo » qui signifie littéralement savon. La plante est d’ailleurs également appelée herbe à savon. Haute jusqu’à 80 cm, cette plante vivace et glabre appartient à la famille des caryophyllacées. Elle est dotée d’un long rhizome noueux, rameux de couleur rougeâtre. La saponaire produit de multiples tiges rondes, dressées, et renflées aux nœuds. Ces tiges portent de grandes feuilles ovales et opposées. Lancéolées, les feuilles sont caractérisées par des marges entières et sessiles. Elles comptent jusqu’à 5 nervures parallèles. Entre juin et octobre, la saponaire laisse apparaître de grandes fleurs à 5 pétales spatulés. Rose pâle, parfois blanches, ces fleurs sont groupées en cymes compactes. La saponaire est une plante caduque. En hiver, il ne reste de la plante que quelques bourgeons et des rhizomes souterrains. Le fruit de la saponaire est une capsule renfermant de petites graines foncées et arrondies.

À propos de l’habitat et de la culture de la saponaire

À l’état sauvage, la saponaire se retrouve au sein de rocaille, dans les talus et les murets. Dans le jardin, cette plante vivace aime bien les sols caillouteux moyennement riches, secs ou humides. Il est donc déconseillé d’utiliser un sol frais et trop riche pour éviter que la plante ne devienne trop envahissante. En effet, une section de rhizome laissée dans le sol permet de recréer une plante entière.

La saponaire peut également se développer dans les coins ensoleillés ou légèrement ombragés. Elle se plante par division au printemps ou en automne. La saison automnale est également propice à une multiplication par semis. La saponaire se cultive aussi bien en pot qu’en pleine terre. Dans un cas comme dans l’autre, la plante n’a pas besoin d’entretien particulier : il suffit d’arroser la plante régulièrement, notamment pendant son premier été. Dans le cas d’une culture en pot, l’arrosage doit toutefois être occasionnel. Il est également recommandé d’ôter les fleurs fanées pour laisser la place aux nouvelles. En outre, couper la touffe à ras dès la fin de la floraison contribue au bon développement de la plante.

Les bienfaits et les modes d’utilisation des extraits de saponaire 

Les feuilles et les racines sont les éléments de la saponaire utilisés en phytothérapie. Les feuilles se récoltent juste avant la floraison, tandis que les racines sont arrachées en automne. Après récolte, ces éléments sont soigneusement lavés puis coupés avant d’être mis à sécher. Les feuilles et les racines de la saponaire sont particulièrement riches en principes actifs.

Entre autres substances actives, elles contiennent des saponosides, dont la gypsogénine et de la résine. Ces principes actifs agissent de manière synergique pour favoriser la bonne circulation du sang et réguler la tension artérielle. Ils confèrent aussi à la plante, des propriétés dépuratives et expectorantes. En outre, la saponaire contribue à soulager les affections cutanées telles que les acnés.

Les extraits de la saponaire sont aujourd’hui proposés dans des formats variés pour en faciliter la consommation et l’utilisation. Ils sont vendus sous forme de lotions, de shampooings, de préparation pour décoction ou encore pour tisane. On retrouve également des extraits hydroalcooliques et de la teinture mère de saponaire dans les boutiques spécialisées. Des feuilles fraîches sont également disponibles sur le marché pour être utilisées en cataplasme.

Quels que soient le trouble à soulager et le format du produit utilisé, prenez toujours le temps de lire les notices. Vous y trouverez toutes les informations qui vous sont indispensables pour bien utiliser les produits. Si vous optez pour une tisane ou une décoction, faites attention à toujours respecter scrupuleusement les doses prescrites et les durées d’ébullition. Si vous faites une cure de compléments alimentaires, nous vous encourageons vivement à respecter la posologie. Par ailleurs, le respect d’un mode de vie sain et d’une alimentation variée est encouragé tout au long de la cure. Si vous avez des doutes ou si vous souhaitez avoir de plus amples informations sur un produit, prenez contact avec un phytothérapeute. Ce professionnel est le seul en mesure de vous donner des conseils avisés.

Les produits à base de Saponaire de France Herboristerie

Découvrez les tisanes de Saponaire de France Herboristerie.

Formats : 100 grammes, 250 grammes

Pour toutes questions à propos de nos produits n’hésitez pas à nus appeler au 0384763406 !