Pour mieux connaître la bardane

Également appelée herbe aux teigneux, la bardane est une plante commune appartenant à la famille des astéracées. Originaire d’Asie, d’Afrique du Nord et d’Europe, elle pousse à l’état sauvage dans les décombres et les bords de chemin. La bardane a l’avantage d’être facile à cultiver. Les graines sont toujours semées sur un sol bien drainé et idéalement neutre, entre les mois d’août et de septembre. Il faut attendre la deuxième année pour procéder à la récolte de la racine. Celle-ci s’effectue durant la période automnale, juste avant que la racine devienne ligneuse.

De type bisannuel, la bardane pousse généralement jusqu’à 1,50 m de hauteur. Facile à reconnaître, sa tige est rameuse, dressée et striée sur toute sa longueur. Les feuilles de la plante se distinguent par leur forme atypique, en forme de cœur. Entièrement bordées de petites dents aiguës, elles sont vertes sur le dessus et blanchâtres sur le dessous. Les feuilles de la bardane sont relativement grandes et sont rugueuses au toucher. Entre les mois de juillet et d’août, la bardane se pare de fleurs aux couleurs pourpres.

D’abord disposés en corymbes, les capitules des fleurs prennent la forme de boules lorsqu’elles arrivent à maturité. Ces boules sont entièrement recouvertes de bractées, elles-mêmes terminées par des pointes crochues. D’ailleurs, on retrouve souvent ces pointes accrochées aux vêtements et aux pelages des animaux. Les fruits de la bardane se présentent sous la forme d’akènes, surmontés de poils blancs. De façon générale, la bardane ressemble vaguement à d’autres espèces végétales telles que le chardon-Marie. Ces deux plantes sont assez similaires, autant dans leur aspect global que dans la couleur des fleurs.

En apprendre plus sur la composition et les différentes utilisations de la bardane

La bardane présente une formule naturellement riche en principes actifs. Elle contient du mucilage, des protéines, ainsi que des minéraux, dont le phosphore, le potassium et le calcium. Certains composés ne sont toutefois présents que dans certaines parties de la plante. C’est par exemple le cas de l’inuline que l’on retrouve dans la racine de la bardane. L’inuline est un glucide non digestible dans l’intestin. Par ailleurs, les feuilles de la plante contiennent une bonne teneur en vitamine C. Tous ces éléments actifs font de la bardane un ingrédient de choix dans le domaine de la cuisine.

Les racines charnues de cette plante peuvent être consommées de différentes façons. Par exemple, il est possible d’associer ces racines à d’autres légumes et de les manger crues. Les tiges de la bardane peuvent également être pelées et cuites à l’eau ou à la vapeur. Le goût des racines et des tiges de la plante rappelle celui d’un autre légume, l’artichaut. Les feuilles de la bardane sont aussi idéales en salade. Comme les épinards, ces feuilles entrent dans la composition de nombreuses recettes de potages et de gratins. Outre son utilisation courante en cuisine, la bardane est un ingrédient star de la phytothérapie.

En effet, les principes actifs présents dans la plante agissent de façon synergique pour faciliter le processus naturel de digestion. Ces composés aident à purifier le sang et à favoriser l’élimination des toxines présentes dans l’organisme. Ils optimisent également l’élimination rénale de l’eau et contribuent au bon fonctionnement du tractus urinaire. En outre, les ingrédients composant la bardane sont indispensables pour équilibrer le taux de glucose dans le sang. Ils participent aussi à la santé de la peau en prévenant notamment, la formation des radicaux libres. Enfin, l’action synergique des actifs de la bardane contribue à optimiser les systèmes de défenses naturelles de l’organisme.

Selon les goûts et les envies, il est possible de consommer la bardane de différentes manières. Effectivement, les extraits de la plante sont aujourd’hui proposés dans des formats très variés. Ils sont disponibles en forme de comprimés, de gélules, en paquets, mais aussi en poudre pour tisanes. Toutefois, il est vivement conseillé de toujours respecter la posologie et la durée de la cure. En cas de doute, il est préférable de demander l’avis d’un phytothérapeute ou de son médecin traitant. Une alimentation variée, équilibrée, ainsi qu’une hygiène de vie saine sont aussi recommandés. Cela est valable durant et même après la cure pour votre santé et votre bien-être quotidien.

Apprendre à connaître et à reconnaître la bruyère

La bruyère est une plante vivace issue de la famille botanique des Éricacées. Elle est également connue sous le nom de Callune ou Calluna Vulgaris. L’appellation Calluna provient du grec ancien « kalluno » qui signifie balayer ou nettoyer. Cela fait référence aux tiges solides et ligneuses de la bruyère qu’on utilisait autrefois pour la fabrication de balais.

Concrètement, la bruyère est un sous-arbrisseau tortueux dont les rameaux bruns rougeâtres peuvent pousser jusqu’à 1 mètre de hauteur. Attachées directement à la tige, les feuilles de la plante sont petites, persistantes et opposées. Elles prennent la forme de petites écailles imbriquées sur 4 rangs. D’abord vertes, les feuilles de la bruyère virent au brun dès l’arrivée de la saison automnale. La période de floraison du callune se situe entre les mois de juin et de décembre. Regroupées en grappes irrégulières, les fleurs possèdent une corolle à 4 lobes. Reconnaissables à leur forme similaire à une cloche, ces fleurs de bruyère peuvent être violettes, blanches ou rouges. Néanmoins, chez les espèces sauvages, les couleurs vont du rose et mauve au violet. Le fruit de la callune est une petite capsule qui se compose en tout de 4 loges. Ses graines sont minuscules et velues et ses racines sont ligneuses.

La bruyère apprécie particulièrement les terrains ensoleillés, mais légèrement ombragés, un peu acides et siliceux. C’est notamment le cas des landes, des clairières, des lisières et des prairies. On retrouve facilement ce sous-arbrisseau dans toute l’Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Russie. Il est également présent dans la partie nord-ouest de l’Asie. La bruyère est connue pour sa robustesse et sa longévité hors du commun. Il est d’ailleurs possible de la retrouver à l’état sauvage, jusqu’à 2 500 m d’altitude. Idéale en tant que couvre-sol, la bruyère peut vivre jusqu’à 50 ans. En outre, la terre de bruyère est très appréciée des jardiniers. En effet, elle a l’avantage d’être très riche en humus. La callune est une plante mellifère qui attire énormément les insectes pollinisateurs.

Mieux comprendre l’utilisation de la bruyère en phytothérapie

Les principes actifs de la bruyère sont localisés dans les sommités fleuries. Entre autres éléments, on y retrouve de l’arbutoside, différents flavonoïdes, ainsi que des composés triterpéniques. Ce sont notamment des acides botuliniques, des phytostérols et des acides ursoliques. Ces composés actifs agissent de manière synergique pour contribuer aux fonctions d’élimination urinaire normales. Traditionnellement, les extraits de bruyère sont également utilisés pour favoriser la fonction excrétrice des reins. Dans le domaine de la phytothérapie, les extraits de bruyère sont disponibles sous différentes formes. Ils sont proposés sous la forme de comprimés, de gélules et d’extraits secs ou aqueux. Les tisanes de bruyère sont également très appréciées.

Pour une boisson agréable et très aromatique, il suffit d’infuser le mélange de feuilles et de fleurs dans de l’eau bouillante. Il s’agit ensuite de filtrer la boisson et de la sucrer avec un peu de miel. Dans le cas de consommation de comprimés ou de gélules à base d’extraits de bruyère, le respect des posologies est vivement recommandé.

Outre son utilisation en phytothérapie, la bruyère est également employée dans d’autres domaines. En Écosse par exemple, la bruyère permet d’aromatiser la bière traditionnelle Heather Ale. Le miel de Callune est également courant en France. On s’en sert pour sucrer légèrement différents breuvages, notamment du sirop de citron.

En apprendre davantage sur la reine des prés ou Filipendula ulmaria

À l’instar de la pimprenelle, du merisier ou de la rose, la reine des prés appartient à la famille des Rosacées. Haute jusqu’à 150 cm, cette plante mellifère est dotée de tiges robustes rouge sombre et des feuilles bicolores. Grandes et glabres, les feuilles de la reine des prés sont semblables à celles de l’ormeau. Elles sont vert foncé sur le dessus et feutrées de blanc sur le dessous. Les fleurs de la reine des prés sont petites, mais particulièrement nombreuses. Apparaissant au mois de juin, ces fleurs blanc-jaunâtre à la forme de fausses ombelles ramifiées sont très appréciées par les abeilles. Cela s’explique notamment par le caractère très odorant des fleurs. Leur parfum est assez similaire à celui de l’amande : prononcé et suave. Symbolisant la chance et le bonheur, les fleurs de la reine des prés entrent souvent dans la composition des bouquets de mariées. Prenant la forme d’une spirale, le fruit de l’herbe aux abeilles s’enroule comme une hélice. C’est d’ailleurs de cette caractéristique que la plante tire son nom « Spiraea ulmaria ». Le nom Filipendula, quant à lui, s’explique par le caractère mince de ses racines qui arborent une forme de fils pendants.

La reine des prés se retrouve à l’état sauvage en Asie et en Europe. Elle est également présente sur tout le territoire français, jusqu’à 1700 mètres d’altitude. L’herbe aux abeilles préfère les milieux humides aux régions sèches. Mais il n’est pas rare de rencontrer d’immenses colonies de reine des prés dans les forêts claires, dans les prairies et aux bords des étangs.

À propos de l’utilisation de la reine des prés

Pour favoriser le bien-être de l’organisme, la phytothérapie utilise surtout les parties aériennes de la plante. En effet, les principaux composés actifs se nichent dans les feuilles et les fleurs de la reine des prés. Les racines peuvent aussi contenir une teneur plus ou moins importante en ingrédients actifs. Ces derniers agissent de façon synergique pour stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme. Diurétiques, les extraits de la reine des prés permettent d’accroître l’élimination rénale de l’eau et de favoriser le bon fonctionnement des voies urinaires.

En phytothérapie, les feuilles et les fleurs de l’herbe aux abeilles sont toujours mises à sécher après la récolte. Elles sont ensuite transformées en poudre et mises à la disposition du grand public sous forme de comprimés ou de gélules. Les extraits de reine des prés sont également disponibles sous la forme de tisanes. Délicieuses, elles sont couramment consommées en guise de digestifs.

En effet, pour être efficace, une cure doit être faite dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. L’adoption d’une hygiène de vie saine est aussi recommandée. Outre son usage en phytothérapie, la reine des prés constitue un ingrédient de choix en cuisine. Les feuilles et les fleurs de la plante sont mises à macérer dans du vin ou de la bière. Elles transforment le vin blanc doux en muscat et confèrent une agréable saveur d’amande à l’hydromel.

Les extraits de reine des prés servent aussi à aromatiser les boissons, les desserts et les crèmes. Les sorbets à base de reine des prés sont particulièrement délicieux. Enfin, il est recommandé de placer les feuilles et les fleurs de la plante dans un joli plat pour éliminer toutes les mauvaises odeurs de la maison.

À propos de l’utilisation de la reine des prés

Pour favoriser le bien-être de l’organisme, la phytothérapie utilise surtout les parties aériennes de la plante. En effet, les principaux composés actifs se nichent dans les feuilles et les fleurs de la reine des prés. Les racines peuvent aussi contenir une teneur plus ou moins importante en ingrédients actifs. Ces derniers agissent de façon synergique pour stimuler les fonctions d’élimination de l’organisme. Diurétiques, les extraits de la reine des prés permettent d’accroître l’élimination rénale de l’eau et de favoriser le bon fonctionnement des voies urinaires.

En phytothérapie, les feuilles et les fleurs de l’herbe aux abeilles sont toujours mises à sécher après la récolte. Elles sont ensuite transformées en poudre et mises à la disposition du grand public sous forme de comprimés ou de gélules. Les extraits de reine des prés sont également disponibles sous la forme de tisanes. Délicieuses, elles sont couramment consommées en guise de digestifs.

En effet, pour être efficace, une cure doit être faite dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. L’adoption d’une hygiène de vie saine est aussi recommandée. Outre son usage en phytothérapie, la reine des prés constitue un ingrédient de choix en cuisine. Les feuilles et les fleurs de la plante sont mises à macérer dans du vin ou de la bière. Elles transforment le vin blanc doux en muscat et confèrent une agréable saveur d’amande à l’hydromel.

Les extraits de reine des prés servent aussi à aromatiser les boissons, les desserts et les crèmes. Les sorbets à base de reine des prés sont particulièrement délicieux. Enfin, il est recommandé de placer les feuilles et les fleurs de la plante dans un joli plat pour éliminer toutes les mauvaises odeurs de la maison.

Pour mieux connaître la vigne rouge 

Il s’agit d’un arbrisseau sarmenteux doté de tiges pouvant grimper sur une hauteur allant jusqu’à 5 mètres. Grâce à leurs vrilles, les tiges peuvent s’accrocher sur n’importe quel type de support. La racine de la vigne rouge est particulièrement grande. Elle peut pousser jusqu’à une profondeur de 15 mètres. La vigne rouge est caractérisée par des feuilles palmées et nervurées. Longues et prenant généralement la forme d’un cœur, les feuilles peuvent compter jusqu’à 7 lobes en fonction des variétés. Les feuilles de la vigne rouge sont vertes au printemps. Elles prennent toutefois une couleur brune à rouge dès l’arrivée de la saison automnale.

C’est en été que les fleurs de la vigne rouge font leur apparition. Poussant généralement en grappes, les fleurs sont petites et affichent une couleur verte ou blanche. Le raisin est le fruit de la vigne rouge. Il prend la forme de baies charnues, de forme ronde appartenant au genre de raisins noirs à pulpe rouge foncé. Comestibles, ces baies servent surtout à la production du vin. C’est d’ailleurs pour ces fruits que la vigne rouge est aujourd’hui largement cultivée dans les régions tempérées chaudes du monde entier. Généralement, cet arbrisseau provient de l’Asie occidentale et de l’Europe méridionale. Issue de la famille des Vitacées, la vigne rouge est un arbrisseau relativement facile à faire pousser. Sa principale exigence réside dans les caractéristiques du sol, notamment riche en silice. La vigne rouge aime également les terrains argileux.

En apprendre davantage sur l’utilisation de la vigne rouge en phytothérapie

Les feuilles, les fruits et les pépins de la vigne rouge sont tous utilisés en phytothérapie. Profitant de formules uniques, les feuilles sont néanmoins largement privilégiées. Elles sont récoltées en automne, lorsqu’elles arrivent à maturité et prennent alors une couleur rouge intense. Ce coloris est le signe que la teneur en composés bioactifs des feuilles est arrivée à son maximum. Parmi les ingrédients actifs retrouvés dans les feuilles de vigne rouge, on distingue notamment des polyphénols et de l’acide gallique. Ces feuilles contiennent aussi des tanins, ainsi qu’une quantité variable de vitamines A, B1, B2 et C.

Ce sont ces composés actifs qui confèrent à l’arbrisseau ses propriétés naturelles. Ils agissent de façon synergique pour favoriser la fonction capillaire de la peau. Les actifs réduisent également la sensation de jambes lourdes en contribuant à la régulation du débit sanguin. Par ailleurs, la vigne rouge bénéficie aussi d’une formule naturellement riche en antioxydants. Ceux-ci aident à protéger les cellules et les tissus de l’organisme contre les radicaux libres. Les antioxydants contribuent également au renforcement du système de défense de l’organisme.

Les extraits de vigne rouge sont aujourd’hui disponibles sous une multitude de formes. Selon les besoins et les envies, il est aujourd’hui possible d’acheter des gélules, des ampoules ou des comprimés. Des infusions, ainsi que des baumes et des lotions à base d’extraits de vigne rouge sont également en vente auprès de boutiques spécialisées. Il est toujours conseillé de respecter les posologies et la durée recommandée de la cure. Par ailleurs, le respect d’une hygiène de vie saine et d’une alimentation variée est encouragé tout au long de la cure de complément alimentaire, et même après. Cela optimise les effets des compléments alimentaires et aide à conserver forme et bien-être au quotidien.

Outre son utilisation en phytothérapie, le raisin a toute sa place en cuisine. Riche en sucre, ce fruit peut s’utiliser de mille et une façons. On le presse pour en faire un jus rafraîchissant ou pour en faire une glace ou encore un sorbet. Le raisin sec est utilisé dans des plats tels que le tajine, le couscous ou aussi dans des plats raffinés à base de foie gras. Le raisin intègre également la composition de recettes variées de salades et de desserts, mais aussi en pâtisserie.

Apprendre à reconnaître la marjolaine ou origan des jardins

La marjolaine est une herbacée annuelle appartenant à la famille des Lamiacées. Elle est dotée d’une tige rameuse, dressée et grisâtre qui la porte sur une hauteur allant jusqu’à 60 cm. Vert grisâtre, les feuilles de la marjolaine sont ovales, pétiolées, entières et opposées. Elles peuvent mesurer jusqu’à 4 cm et sont caractérisées par un toucher velouté. Les fleurs de la plante apparaissent au niveau des aisselles des feuilles supérieures.

Minuscules, les fleurs de la marjolaine poussent toujours en grappe pédonculée. Elles sont reconnaissables à leur couleur blanche ou rosée avec des bractées plus foncées. De forme arrondie, ces bractées sont charnues et serrées les unes contre les autres. Les fruits de la plante sont des tétrakènes qui contiennent chacun une graine.

Les essentiels sur l’habitat et la culture de la marjolaine 

Originaire du Sud-ouest asiatique, la marjolaine est aujourd’hui présente dans tout le bassin méditerranéen. En Europe, on la retrouve à l’état sauvage sur les friches calcaires, les talus et sur les bords de route. Généralement, la marjolaine est une plante annuelle très facile à cultiver. On la plante idéalement sur un sol drainant, argileux à tendance basique. Elle a également besoin de lumière et de chaleur pour bien se développer.

Dans les jardins, la marjolaine peut être semée tous les ans. Ainsi, vous n’aurez aucun mal à trouver des feuilles fraîches lorsque vous en avez besoin en cuisine. Pour un semi-forcé, il est recommandé de semer les graines en caissettes 4 à 8 semaines avant la fin des gelées. Elles doivent être repiquées en place dès le mois de mai. Pour un semi-direct, vous pouvez semer les graines 2 semaines avant la fin des gelées. Il est également possible d’attendre que le sol soit réchauffé pour semer en place.

Les utilisations possibles de la marjolaine, en phytothérapie et en cuisine

En phytothérapie, on se sert principalement des feuilles fraîches ou séchées, ainsi que des sommités fleuries de la plante. Récoltées entre les mois de juillet et de septembre, les sommités fleuries renferment d’importants principes actifs. Elles peuvent contenir notamment des monoterpènes, des flavonoïdes et des acides triterpéniques. On y retrouve également des acides-phénols, dont de l’acide caféique et de l’acide rosmarinique.

En outre, les sommités fleuries de la plante renferment une quantité non négligeable d’antioxydants. Indispensables, les antioxydants contribuent à neutraliser les radicaux libres et à contrer le processus de vieillissement cellulaire : une véritable protection des cellules de l’organisme. Par ailleurs, les antioxydants contenus dans la plante peuvent aider en cas d’insuffisance d’apport alimentaire ou de quantité réduite de nutriments.

En phytothérapie, la marjolaine est disponible dans des formats très variés pour en faciliter la consommation. Dans les boutiques et les sites e-commerces dédiés, vous les trouverez en gélules, en huiles essentielles ou encore en extraits secs. Des infusions, des préparations à inhaler et de la poudre de marjolaine sont également proposées. Quel que soit le format privilégié, il est toujours recommandé de respecter scrupuleusement les consignes de consommation données.

En cuisine, les feuilles de marjolaine sont idéales pour relever les soupes, les ragoûts, les daubes, les marinades et les plats en sauce. Elles se marient également très bien avec des légumes comme la courge, le concombre et l’aubergine. Du côté des viandes, on aime associer la marjolaine avec de la viande d’agneau, de porc et du veau. Pour conserver toutes les qualités gustatives des feuilles, il est recommandé de les ajouter seulement en fin de cuisson. Enfin, la marjolaine sert à aromatiser les huiles et les vinaigres utilisés pour faire de l’assaisonnement.

À propos de la noix de muscade

La noix de muscade, c’est l’amande de la graine contenue dans le fruit du muscadier. De couleur brune, la noix prend la forme d’une bille ovoïde entourée d’un arille. Celui-ci forme un vaste réseau de filaments rouge vif, communément appelé « macis ».

Le muscadier est un arbre dioïque originaire d’Indonésie, plus précisément de l’archipel des îles Moluques. Haut jusqu’à 12 mètres, l’arbre se distingue notamment par sa longévité hors du commun. En effet, un individu en bonne santé peut vivre jusqu’à 100 ans. Le muscadier possède des feuilles persistantes longues jusqu’à 12 cm. De formes allongées, elles sont alternes et dotées de courts pétioles.

Les fleurs du muscadier sont petites et particulièrement odorantes. Disposées sur des pieds séparés, les fleurs sont blanchâtres à jaune pâle selon qu’il s’agit de fleurs mâles ou femelles. Ce sont généralement les fleurs femelles qui produisent les fruits du muscadier. Gros et charnus, les fruits ont la même taille que ceux des abricots. Les fruits s’ouvrent naturellement lorsqu’ils arrivent à maturité.

Que faut-il savoir sur l’habitat et la culture du muscadier ?

Rendu populaire par ses noix, le muscadier se cultive aujourd’hui dans la plupart des pays tropicaux. On le retrouve notamment aux Antilles, en Indonésie et au Sri Lanka. Dans les pays avec un climat tropical chaud et humide, il est possible de cultiver le muscadier à n’importe quel moment de l’année. En Europe, il est préférable de cultiver le muscadier dans du sol riche, frais et bien drainé. Il est aussi conseillé de l’installer dans un endroit légèrement ombragé, à l’abri des vents.

Le muscadier n’est pas de type rustique. Il ne supporte ni la sécheresse, ni les embruns, ni la pollution atmosphérique. Il ne résiste pas non plus aux températures inférieures à 5°C. Pour protéger l’arbre du gel, il est même recommandé de le cultiver en pot. Ainsi, il est plus pratique de faire rentrer le pot durant l’hiver. Néanmoins, cette méthode de culture ne favorise pas la fructification de l’arbre.

Préparation et utilisation de la noix de muscade en phytothérapie et en cuisine

Pour obtenir la noix, il faut attendre que les fruits tombent au sol. Ils sont collectés, puis mis à sécher afin qu’ils s’ouvrent naturellement. Lorsque les fruits s’ouvrent, le macis est soigneusement retiré et la noix de muscade est mise à sécher. Tout ce processus peut prendre jusqu’à 6 semaines en tout. Si l’on se donne autant de mal pour l’extraire, c’est parce que la noix de muscade profite d’une composition naturelle très riche en composés actifs.

Entre autres substances actives, elle contient des phytostérols, des saponosides triterpéniques, ainsi que des lignages, dont les néolignanes. On retrouve également jusqu’à 15 % d’essence aromatique dans une noix de muscade. Ce sont tous ces éléments actifs qui confèrent leurs propriétés aux noix. Ils agissent de façon synergique pour favoriser la digestion et le confort en cas de flatulences. Ils aident également au maintien du débit de sucs digestifs.

En phytothérapie, on propose les noix de muscade dans des formats variés. Vous pouvez les acheter sous forme de gélules, d’huiles essentielles, mais aussi en poudre pour tisane. Pour profiter des bienfaits des noix de muscade, le respect des posologies est toujours recommandé. Nous vous encourageons également à respecter la durée de la cure. Une alimentation équilibrée et une hygiène de vie saine contribuent aussi à optimiser votre bien-être et votre santé au quotidien.

En outre, le muscadier fournit deux types d’épices aux caractéristiques spécifiques. D’une part, il y a le macis ou l’écorce de noix, qui se distingue par une saveur fine, délicate et un tantinet amère. Il entre dans la composition du Garam masala, un mélange d’épices torréfiées et réduites en poudre, originaire de l’Inde. D’autre part, nous avons la noix muscade qui séduit par son goût sucré et son arôme musqué pénétrant. Connue et largement présente dans nos cuisines, elle est l’un des ingrédients phares de l’incontournable 4 épices et du colombo. La noix de muscade accompagne merveilleusement les plats de viande de canard et d’agneau. Elle se marie avantageusement avec les légumes tels que les pommes de terre et donne du caractère aux desserts à base de crème.

Les éléments qui caractérisent l’oranger

L’oranger peut être un imposant arbre fruitier ou un arbuste. Dans des conditions adéquates, il peut pousser jusqu’à 10 mètres de haut. Il est doté de branches épineuses qui portent des feuilles persistantes de forme ovale avec un pétiole ailé. Longues jusqu’à 12 cm, les feuilles affichent une jolie couleur verte luisante sur la face supérieure et plutôt mate sur la face inférieure. L’oranger fleurit généralement à la fin de la période printanière. À la cime des branches, on découvre ainsi, de magnifiques petites fleurs blanches délicatement parfumées. Les 5 pétales qui caractérisent les fleurs d’oranger sont recourbés vers l’arrière.

Le fruit de l’oranger est une grosse baie charnue à la pulpe particulièrement juteuse. Cette pulpe est divisée en plusieurs quartiers composés de vésicules et de graines dures de couleur blanche. Le fruit affiche une jolie couleur orangée et une écorce qui reste verte tant que la baie n’est pas exposée au froid. En fonction des variétés, l’orange peut avoir un diamètre allant jusqu’à 12 cm. Très connue, cette baie porte le doux nom d’orange, en référence à sa couleur. Considérée comme famille proche de l’agrume, l’orange arrive généralement à maturité en automne et en hiver.

À propos de la provenance et de la culture de l’oranger

L’oranger est originaire d’Asie du Sud-Est, plus précisément du sud de la Chine, d’Inde, et du Vietnam. Il est aujourd’hui largement cultivé dans les régions chaudes, dont dans les pays méditerranéens. L’oranger pousse idéalement en pleine terre, mais il supporte bien la culture en bac. En France, il fait d’ailleurs partie des arbustes d’extérieurs les plus communs sur les vérandas, notamment durant la période estivale. De façon générale, l’oranger exige une terre riche, bien drainée et contenant un pH acide.

Une terre argileuse peut également lui convenir si elle est mélangée avec du sable non calcaire, un substrat drainant, de la pouzzolane, ainsi qu’un terreau bien décomposé. Dans le cas d’une culture en bac, l’ajout d’un lit de billes d’argile au fond du contenant percé est recommandé. Ces billes assurent un bon drainage et permettent un arrosage en profondeur de la motte tout en évitant une éventuelle rétention d’eau. Effectivement, l’oranger a besoin d’être arrosé très régulièrement en saison chaude.

L’oranger se vend toujours greffé. S’il est cultivé dans de bonnes conditions, un plan greffé peut produire des oranges dès 3 ou 4 ans après sa mise en terre. Par ailleurs, l’arbre supporte bien l’élagage même s’il est cultivé en bac. Éliminer les branches superflues permet d’optimiser sa ramification et de garder une taille proportionnelle à son contenant. En outre, l’arbre doit être aéré au centre et parfaitement équilibré au niveau des branches.

D’où proviennent les noix de kola ?

En réalité, les noix de kola constituent les graines des fruits du kolatier. Il s’agit d’un bel arbre qui, comme le cacaotier, appartient à la famille des sterculiacées. Poussant jusqu’à 20 mètres de haut, le kolatier se distingue par son tronc droit et sa cime arrondie. Le tronc se couvre entièrement d’une écorce rugueuse et porte de nombreuses branches maîtresses. Les feuilles du kolatier sont glabres et alternes. Elles affichent un coloris vert foncé et présentent un limbe ovale, lancéolé et à bord entier. Les faces inférieures des feuilles laissent clairement apparaître des nervures pennées.

Poussant en grappe, les inflorescences apparaissent uniquement sur les grosses branches. Unisexuées, elles mesurent environ 2 cm. Les fleurs produisent un fruit que l’on connaît sous le nom de cabosse. Imposant, chaque fruit peut peser jusqu’à 2 kg environ. Vert dans un premier temps, le fruit prend un joli coloris brun lorsqu’il arrive à maturité. Par ailleurs, le fruit se compose de plusieurs follicules réunis en étoiles contenant jusqu’à 6 graines. Grandes comme les œufs du pigeon, ces graines affichent une couleur blanc crème au rouge en fonction des variétés de kolatier.

Ce qu’il faut savoir sur la culture et l’entretien du kolatier

Le kolatier est originaire d’Afrique de l’Ouest où il pousse en grand nombre à l’état sauvage. On cultive également l’arbre pour ses graines, communément appelées noix de kola. Le kolatier est un arbre plus ou moins exigeant. Pour bien se développer, il a besoin de chaleur, d’une atmosphère humide, ainsi que d’un apport adapté en eau. La quantité versée doit être pensée pour éviter tout excès. Cela favorise le jaunissement et la chute prématurée des feuilles. Par ailleurs, le jeune kolatier craint l’exposition directe au soleil.

En revanche, les individus adultes exigent une bonne exposition à la lumière toute l’année. Lorsque la lumière n’est pas suffisante, les feuilles du kolatier demeurent petites et deviennent pâles. Par ailleurs, le kolatier exige une température entre 25°C et 35°C pour pousser. Il ne supporte pas les basses températures inférieures à 5°C.

À propos de l’utilisation des noix de kola en phytothérapie

Les noix sont les seuls éléments du kolatier utilisés dans le domaine de la phytothérapie. Les cabosses sont récoltées juste avant qu’elles ne commencent à s’ouvrir. Elles affichent alors un joli coloris vert pâle. Les noix sont ensuite soigneusement extraites de la cabosse. Elles sont mises à sécher entre 2 et 3 jours jusqu’à ce que les arilles s’enlèvent d’elles-mêmes. Une fois que les noix sont sèches, elles sont réduites en poudre pour en faciliter la consommation.

Riches en ingrédients actifs, dont de la caféine, ces noix possèdent des propriétés toniques et stimulantes.

Les actifs agissent de façon synergique pour améliorer la résistance de l’organisme contre la fatigue physique et mentale.

Ils aident également à se sentir plus énergiques et contribuent à renforcer efficacement l’organisme. Pour retrouver vigueur et dynamisme, les noix de kola sont tout indiquées.

Selon les envies, il est d’ailleurs possible de les prendre de différentes façons. Outre sa forme naturelle, vous trouverez les extraits de noix sous la forme de gélules et de comprimés. Il est aussi possible de les consommer en tisane. Pour préparer une infusion, nous vous recommandons de faire bouillir de l’eau et d’y plonger une infusette pendant 10 min environ. Vous pouvez réduire ce temps à environ 5 min pour une boisson à la saveur moins prononcée. N’hésitez pas à ajouter un peu de miel pour parfumer et sucrer légèrement la boisson.

Que ce soit en gélules, en tisane ou en décoction, nous vous encourageons toujours à respecter la posologie des produits. Tout au long et après la cure, adoptez toujours une hygiène de vie saine et une bonne alimentation. Plus il y a de couleurs dans vos assiettes, mieux c’est. Outre son utilisation en phytothérapie, les noix de kola sont également très utiles en teinturerie. Ils contiennent des tanins condensés qui s’oxydent et se polymérisent pour fournir des phlobaphènes. Ce sont ces derniers qui permettent l’obtention de la couleur « rouge de kola ».

Comment bien distinguer le laurier-sauce ou laurier noble ? 

Le laurier est un arbuste aromatique de la famille des lauracées. Haut jusqu’à 10 mètres, il est doté d’un tronc à écorces sombres et d’un feuillage persistant. Très coriaces, les feuilles sont lancéolées et présentent des bords ondulés. Longues jusqu’à 10 cm, elles sont vert sombre et brillantes sur leur face supérieure. Lorsqu’elles sont froissées, les feuilles du laurier dégagent une agréable odeur balsamique. C’est d’ailleurs cette senteur qui les rend incontournables dans les bouquets garnis. Entre les mois de mars et de mai, le laurier se couvre de petites fleurs blanc crème poussant en ombelles. Ces fleurs laissent ensuite place à des baies noirâtres, ovoïdes, à la pulpe bien grasse.

La plantation se fait idéalement durant la période printanière. En région méditerranéenne, le laurier est cultivé dans du sol léger et bien drainé. Son feuillage dense et persistant en fait d’ailleurs une excellente brise vue. Dans une région avec un climat plutôt frais, il est préférable de cultiver le laurier en pot. Ainsi, il devient plus facile de le protéger d’une trop forte exposition au soleil et éventuellement du froid. En effet, le laurier étant un arbuste rustique, il craint les basses températures, voire négatives. Par ailleurs, cet arbuste se prête bien au bouturage semi-aoûté de fin d’été, ainsi qu’au marcottage généralement réalisé en automne.

Les bienfaits du laurier noble sur l’organisme 

En phytothérapie, on utilise les feuilles de laurier pour accroître la résistance physiologique de l’organisme en cas de conditions environnementales sévères.

Riches en actifs, elles protègent l’organisme contre les effets des radicaux libres, notamment ceux causés par l’alcool, le stress et l’exposition aux rayons UV.

Par ailleurs, la richesse en composés actifs du laurier est telle qu’il peut être d’une grande aide en cas de carence en nutriments.

Pour profiter de ces bienfaits, le laurier est maintenant proposé comme complément alimentaire. Selon les envies, vous pouvez prendre les compléments alimentaires sous la forme de gélules, de comprimés ou d’extraits secs.

Pour préparer une infusion, il est conseillé de laisser macérer environ 15 g de feuilles de laurier dans 1 litre d’eau bouillante. La boisson est consommée juste après les repas. Nous vous conseillons toutefois de toujours consulter les notices d’utilisation des produits. Nous vous recommandons de respecter scrupuleusement la posologie et les modes de préparation (infusion, décoction). Respecter la durée de la cure est également très important. Elle peut durer quelques jours ou quelques semaines, selon les cas. Par ailleurs, pour votre bien-être, veillez toujours à adopter une hygiène de vie saine. Une alimentation variée est également appréciable.

Outre son utilisation en phytothérapie, les feuilles fraîches ou sèches de laurier sont également des ingrédients courants en cuisine. Elles entrent dans la composition du bouquet garni que l’on utilise pour aromatiser les sauces et les plats mijotés, dont le pot-au-feu. Vous pouvez également utiliser les feuilles pour parfumer les veloutés, les ragoûts, la ratatouille et d’autres spécialités provençales et méditerranéennes.

Par ailleurs, les feuilles de laurier accompagnent merveilleusement bien les grillades, les papillotes et les plats de pâtes. Mettre quelques feuilles de laurier dans votre sac de riz permet en outre de le parfumer avant la cuisson. Quel que soit le plat, une ou deux feuilles de laurier noble suffisent pour le parfumer. Pensez à le glisser dans la préparation dès le début de la cuisson pour permettre à la saveur et au parfum des feuilles de se libérer progressivement.

Contrairement à d’autres ingrédients, les feuilles de laurier ont l’avantage d’être toujours disponibles. Vous pouvez facilement acheter des bouquets frais à n’importe quel moment de l’année. Pour avoir des feuilles à disposition, il est possible de cultiver un plant dans un petit pot, ou éventuellement, de le cultiver en pleine terre dans votre jardin. Pour bien pousser, le laurier sauce en pot a besoin d’arrosages réguliers, mais modérés. D’ailleurs, nous vous conseillons d’arroser l’arbuste dès que la terre est sèche. Pour le bien-être de votre arbuste, pensez à toujours vider la soucoupe.

Description botanique du plantain majeur ou plantain commun:

Le plantain majeur est une plante de la famille des plantaginacées facile à reconnaître. Sa tige lisse émerge d’un bouquet de feuilles larges et épaisses pour laisser apparaître à son extrémité un épi floral. De forme cylindrique, la tige du plantain majeur mesure généralement entre 10 et 40 cm. Pouvant mesurer jusqu’à 15 cm de long, les feuilles du plantain sont épaisses et pétiolées. Elles sont parcourues de nervures très marquées. Les bords sont entièrement ou partiellement dentés. Contrairement aux feuilles du plantain de Rugel, qui affichent une base rouge, les feuilles du plantain majeur sont entièrement vertes. Lorsque les feuilles sont froissées, elles dégagent une odeur très caractéristique de champignons de Paris. Entièrement dépourvu de poils, le fruit du plantain majeur est glabre et sec. Il affiche une forme ovale et une couleur grisâtre, facile à identifier. Entre juillet et septembre, le plantain majeur s’habille de magnifiques petites fleurs blanches verdâtres. Regroupées sur un épi cylindrique, les fleurs possèdent chacune 4 pétales minces d’environ 1 mm. La base des pétales comprend 4 sépales épais verts à la forme ovale. Au centre de chaque fleur sont disposées 4 étamines, au bout desquelles on trouve une anthère. Cette dernière affiche un joli colori mauve foncé au début de la floraison.

Longtemps considéré comme de la mauvaise herbe, le plantain a la capacité de s’adapter à n’importe quel type de sol et de pousser n’importe où. Néanmoins, on retrouve principalement cette plante dans les lieux incultes, sur les bords des sentiers et des rues. En France, le plantain majeur pousse également en abondance dans les champs non cultivés, les lieux boisés ou encore les fissures de trottoirs. De façon générale, les graines de plantain majeur peuvent rester et vivre dans le sol jusqu’à 40 ans. Le plantain majeur est d’ailleurs si résistant que d’autres espèces de plantes ont en fait leur hôte. C’est le cas notamment du psylle du poirier et de la jaunisse de l’aster.

Utilisations du plantain dans le domaine de la phytothérapie:

Différentes parties de la plante sont utilisées en phytothérapie. C’est le cas de ses racines, de ses graines mûres et de son suc frais. Les feuilles du plantain majeur sont également utiles en phytothérapie. Après la récolte, elles sont mises à sécher, puis transformées en poudre. Ces différents éléments de la plante ont l’avantage de profiter de formule naturellement riche en composés actifs. On distingue notamment du tanin, du mucilage, de la pectine et des flavonoïdes. On retrouve également du phosphore, du calcium, du fer, du soufre, ainsi que des vitamines A, B, C et K. Ces actifs agissent de façon synergique pour stimuler efficacement le système immunitaire de l’organisme. Différents formats d’extraits de plantain majeur permettent de profiter des actions bénéfiques des actifs contenus dans la plante. En effet, le plantain commun est aujourd’hui disponible sous la forme de sirops, de gélules et de poudres pour infusion. Ils sont également vendus sous la forme de préparations dermatologiques telles que des lotions, des crèmes et des préparations pour cataplasme. Le choix du format dépend donc entièrement des besoins et des envies des utilisateurs.